Les huits Immortels
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les huits Immortels

Huits Dieux et Déesses se font la guerre pour savoir qui est le plus fort...
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 Elvira Dhean

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Elvira Dhean

Elvira Dhean


Féminin
Nombre de messages : 65
Age : 34
Votre Dieu/Déesse : Gaël d'Anthracite
Date d'inscription : 08/09/2006

Elvira Dhean Empty
MessageSujet: Elvira Dhean   Elvira Dhean EmptySam 28 Oct 2006 - 6:55

Nom: Dhean

Prénom: Elvira

Age: Dans la vingtaine, elle ne connait pas exactement sa date de naissance.

Sexe (Féminin ou masculin): féminin

Pouvoirs (2) : Illusion, Invisibilité

Poste: Dhean

Clan (bien ou mal):mal

Dieu ou Déesse : (Lizabelle»glace, »air, Esteban Syen»feu, Anna»eau, Anandel»ombre, Léïa»foudre, Luce Apolline»lumière et Kanaël Sanada»terre): Gaël d’Anthracite (Ombre)

Race: elle l’ignore. Humaine, en apparence

Histoire (8 ligne minimum): Elvira fut portée à dans un petit orphelinat des terres neutres à l’âge de trois jours à peine. C’est là qu’elle grandit, parmi les autres enfants et les bonnes âmes qui s’occupaient de l’établissement. Dès les premiers mois, on découvrit que c’était une enfant spéciale, douée, comme on disait. Elle avait un don pour les illusions très développé. A six mois, elle créait des bulles colorés et d’autres apparitions miroitantes simples qui flottaient dans la pièce. En vieillissant elle se mit à imiter des objets, puis des personnes. Son pouvoir était puissant et il était impossible de distinguer l’image de la réplique. Jaloux et craintifs, les autres enfants la mirent à part peu à peu. Ils ne l’embêtaient pas car elle était pleine de bonne volonté et les amusait en créant des images pour eux, mais elle n’eut jamais d’amis.
Comme elle n’était pas une enfant jolie ou avenante, Elvira ne fut jamais adoptée. À six ans, alors que ses chances de quitter l’orphelinat étaient très compromises, une troupe d’amuseurs publics arriva en ville. Le pouvoir de la petite Dhean était bien connu dans le quartier et l’histoire d’Elvira arriva aux oreilles du patron des artistes, M. Borgs. Le lendemain, il se rendit à l’orphelinat et put constater par lui-même le puissant pouvoir de l’enfant. Il se montra intéressé à l’adopter et la responsable accepta de bonne grâce, car c’était toujours un soulagement de voir un enfant partir.

C’est ainsi qu’Elvira prit la route la veille de ses sept ans. À partir de ce jour funeste, sa vie devint un cauchemar. Borgs commandait et on obéissait. Borgs encaissait les profits et on était content d’avoir son gruau le matin et sa soupe le soir. Elvira était habituée à manger très peu, mais elle était jeune et en pleine croissance. Lorsque la fin lui vrilla l’estomac elle se mit à geindre, à pleurer et à réclamer davantage. Borgs avait constamment sur lui un long cravache de cuir souple dont il adorait se servir aussi bien sur les animaux que les artistes récalcitrants. Après y avoir goûté cinq ou six fois, Elvira finit par assimiler que la faim était tout de même moins douloureuse et qu’il valait mieux se taire et guetter une occasion d’obtenir davantage.
En résultat des longues marches quotidiennes entre les villes, du manque de sommeil et de la sous-alimentation, Elvira passa de maigre à squelettique. Déjà peu sociable ou audacieuse, elle devint craintive, servile, guettant nerveusement le coup à venir. Sur sa personnalité naissante prit le pas un seul sentiment : la peur. Pas la terreur ou l’horreur, mais une peur constante, intuitive pernicieuse qui accompagnait chacun de ses gestes et imprégnait chacun de ses mots. Elle apprit à être toujours à l’écoute des désirs, explicites et implicites, de son maître et à les satisfaire aussitôt, à marcher sans bruit, ne jamais parler et s’effacer jusqu’à ce qu’il fut presque impossible de remarquer sa présence. Les autres membres de la troupe qui l’avaient tout d’abord pris en pitié l’haïr bien vite car elle n’hésitait pas à les dénoncer ou rapporter leurs paroles dès qu’elle le pouvait. En la dressant comme un animal, Borgs avait fait surgir ses instincts les plus bas et des reflexes de survie élémentaires où il n’y avait pas place pour la moralité. Elle méprisait les plus faibles et rampaient devant les plus forts tout en essayant de trouver la faille de leur puissance.

Elle allongeait plus qu’elle ne grandissait, restant osseuse et maigrichonne. Ses illusions ne cessaient de grandir en puissance et en réalisme. Toutefois, elle ne pouvait exploiter son don à fond car elle avait peu d’imagination et aucun esprit d’initiative. Après chaque spectacle, elle restait une ou deux heures de plus pour créer des illusions à la demande des spectateurs. Borgs lui avait ordonné de satisfaire les clients et plier à leurs moindres désirs. Dans les royaumes du bien, ça allait encore. Dans les terres neutres ou les royaumes du mal, les choses se gâtaient sérieusement pour elle. Elle avait beau ne pas être belle ni même vraiment jolie, elle avait commencé à forcir et elle passait maintenant des nuits cauchemardesques. Les hommes profitaient d’elle sans vergogne. Elle n’osait jamais se rebiffer par peur de la correction et des longs jours de jeunes que lui ferait assurément subir Borgs, qui de son côté, ne se gênait pas non plus. Trop peureuse pour songer à s’enfuir, elle supportait en silence et devenait de plus en plus renfermée. C’est vers cette époque de ses treize ans qu’elle se découvrit un autre pouvoir : l’invisibilité. Elle arrivait difficilement à le contrôler, il lui venait comme un réflexe. Dès qu’on la menaçait ou qu’il y avait un danger, elle disparaissait. Elle haïssait le soleil qui brillait, cruel et dévoilait tout impitoyablement autant qu’elle aimait la nuit et l’ombre, son amie, qui la dissimulait doucement sous son grand voile sombre, lui offrant un instant de répit.

Sa volonté totalement brisé, Elvira ne serait sans doute jamais sorti du cirque si elle n’avait fini par attraper une maladie dont elle ignorait tout. En quelques jours elle s’affaiblit énormément, se mit à tousser et cracher du sang, à vomir et devint fiévreuse. Son état empira tant et si bien que Borg finit par s’alarmer. Craignant la contagion, il se résigna à perdre une source importante de revenue, et la caravane abandonna Elvira un beau matin au bord d’une route du royaume de l’Air.

Elvira, semi-consciente, serait très certainement morte si une femme n’était pas passé par là pour aller chercher de l’eau. Elle recueillit la malade chez elle et la soigna patiemment. Son mari ne disait rien et les enfants regardaient la nouvelle venue avec curiosité.
Peu à peu, Elvira se rétablit. Sa fièvre tomba, et avec l’été qui revenait, elle put se mettre à marcher. Elle ne parlait jamais, et son hôte, qui se nommait Jacynthe Delthier, ne lui parlait pas non plus. Elle supposait qu’elle avait connu toute sorte de sévices, ce qui était vrai, et qu’à force de bonté et de patience, elle réussirait à la sauver.
Ce qui était faux. Il était trop tard pour sauver Elvira. Alors qu’elle aurait dû éprouver de la gratitude, elle n’éprouvait que de la peur. Elle regardait Jacynthe et imaginait qu’elle appelait un autre Borgs et la vendait dès qu’elle serait rétablie. Elle regardait le mari et elle craignait qu’il ne l’agresse et n’abuse d’elle comme tous les hommes. Elle regardait les enfants qui jouaient joyeusement, et elle attendait qu’ils lui demandent de créer pour eux les jouets les plus merveilleux, Alors qu’elle-même n’en avait jamais eu un seul. Elle regardait cette maison où elle était en sécurité au chaud et à l’abri et elle ne voyait qu’une prison. Et toujours, comme un animal sauvage qu’on ne pourra apprivoiser même si on le soigne et on le recueille, elle ne pensait qu’une chose : s’échapper, partir, fuir. Et comme un animal sauvage qu’on tente de retenir, elle mordit.

Dans son lit elle attendait nerveusement son heure. Celle-ci finit par arriver un jour que les enfants partirent avec leur père à la pêche et que Jacynthe resta seule avec sa patiente. À dix heures, Jacynthe sortit dehors faire la lessive et Elvira se leva. Disparaissant instinctivement, elle fouilla la maison et fourra dans un grand sac tous les objets de valeur, et l’argent qu’elle trouvait. Puis, elle enfila un pantalon et un haut noir qui la dissimulerait mieux la nuit et sortit. Au passage, elle attrapa un gros couteau de cuisine qu’elle glissa à sa ceinture.
Elle avait espéré s’éclipser en douce, mais malheureusement, Jacynthe rentrait à ce moment avec sa brassée de linge mouillée à aller étendre sur la corde. Elvira n’eut pas le temps de se cacher ou se rendre invisible. Une expression de surprise passa dans le regard de sa bienfaitrice, puis fut remplacée par une lueur de compréhension. Sa voix était toujours douce, mais teinté de soupçon :
- Chérie…? Mais… où vas-tu?

Elle ne put en dire plus. Elvira comprit qu’elle était découverte, que Jacynthe savait qu’elle essayait de s’enfuir. Pressée par la peur, Elvira réagit instinctivement et se jeta sur elle. Sans trop savoir comment, elle se retrouva, tremblante, le couteau à la main, pleine de sang. Sa terreur grandit. Elle lâcha l’arme, les yeux fixés sur Jacynthe qui ne bougeait plus, très pâle. Était-elle…?
Des voix joyeuses et des chants d’enfants se firent entendre en provenance de la route. Quelqu’un appela Jacynthe. Elvira eut un hoquet de stupeur, devint invisible, ramassa son sac et se mit à courir sans regarder derrière elle. Elle s’enfonça dans les bois et se terra dans les coins les plus sombres, comme une bête, voyageant de nuit, toujours invisible. On organisa des battues dans tous les royaumes de l’Air pour trouver la meurtrière, mais Elvira leur glissa entre les doigts.
Instinctivement, elle se dirigeait vers les royaumes du mal, qui lui semblaient les plus puissants, et elle savait qu’il faisait toujours bon dans l’ombre des puissants. Elle obliqua vers les terres de l’Ombre, qui lui apparaissait comme un endroit sombre idéal pour se cacher.
Elle avait revendu les objets volés chez les Delthier et réussissait ainsi à survivre. Mais elle n’était pas habituée à vivre par elle-même et peu débrouillarde. Sans autorité, elle était perdue. Elle était habituée et faites pour la servitude. Son seul atout était son pouvoir, et elle n’envisageait même pas de l’utiliser pour gagner sa vie. L’argent fondait à vue d’œil, et elle comptait plus ou moins sur la chance pour trouver un travail. Celle-ci finirait bien par lui faire signe.

Étonnement, elle eut raison. Un soir qu’elle se promenait sur le bord d’un lac à la recherche d’un campement pour dormir, elle entendit des voix et vit des ombres à quelques mètres d’elle. Aussitôt, elle devint invisible et tendit l’oreille. Cinq hommes semblaient s’en prendre à un sixième. Celui-ci s’écroula après une courte lutte. Les hommes se saisirent de lui et le jetèrent dans le lac. Il y eut une grande gerbe d’eau, puis rien ne bougea. Les hommes s’éloignèrent et aussitôt Elvira se précipita à l’eau. Elle nagea jusqu’au corps du jeune homme et le ramena à la berge. Ses cheveux argents brillaient dans le clair de lune. Il était jeune, beau.
La jeune femme se mettait en devoir de vérifier s’il portait des bijoux ou quelque chose de précieux sur lui, lorsqu’il remua. Elle se figea et recula d’un pas : il était vivant… Il ouvrit les yeux et se mit à tousser avant qu’elle n’ait pu fuir. Elvira réfléchit à toute allure : finalement, il était peut-être préférable de rester : elle pouvait toujours espérer obtenir une récompense. Et puis, il y avait quelque chose qui l’attirait beaucoup chez cet homme. Une sorte de charisme, d’autorité, qui émanait de lui alors même qu’il toussait et reprenait ses esprits. Quelque chose qui lui manquait cruellement, à elle.

Sans le savoir, Elvira avait trouvé ce qu’elle cherchait : un nouveau maître, Gaël d’Anthracite. Et celui-là, elle l’avait choisi et l’aimait. Mieux, elle l’admirait, l’idolâtrait, et l’adulait. Elle en faisait presque un culte : elle savait mieux que quiconque ce qui était bien pour lui, elle devait veiller sur lui et ses intérêts constamment, lui être totalement dévouée. Rien ne lui faisait plus plaisir que plaire à Gaël et rien ne lui faisait plus mal que le décevoir. Elle devint à la fois pour lui une mère, une sœur, une amie, une servante, une confidente, un esclave, une conseillère et une secrétaire. Pour lui, elle n’était pas une femme, comme celle qu’il séduisait si facilement, mais un être à part, à la fois nettement inférieur et supérieur. Moins attirante, mais plus intelligente, très utile et beaucoup plus fiable. Il la méprisait, mais c’était pour cacher qu’il aurait difficilement pu se passer d’elle. Et elle, le comprenait très bien : elle n’était pas assez importante pour mériter quelques égards, elle le savait. C’était tout naturel. L’important, c’était lui, elle ne comptait pas.

Cette nuit-là, Elvira obtint une plus grande récompense qu’elle n’aurait pu en rêver : sa vie avait gagné un sens. Porté aux confidences par l’étrangeté de leur situation, Gaël lui raconta son histoire. Aussitôt, Elvira se mit en tête que son Gaël était un stratège hors pair et qu’il devait absolument être Dieu de l’Ombre. Ce poste était fait pour lui et lui seul le méritait. Elle était prête à tout faire, ou presque, et fit tout pour cela. Et c’est ainsi que ce qu’avait redouté Maro arriva, malgré tout, et à cause d’Elvira Dhean.



Physique(3 ligne minimum): Elle n’est pas jolie : grande, décharnée, anguleuse. Elle a un visage pointu, des cheveux fins, bruns, coupés assez courts. Elle a de grands yeux craintifs, marrons clairs. Elle aime s’habiller de noir ou d’autres couleurs sombres qui ne se remarque pas. Elle aime être invisible, c’est dans sa nature.

Caractère(3 ligne minimum): Elle est craintive, fébrile et excessive. La peur la gouverne, et c’est son sentiment principal, avec son amour dévoué pour Gaël. Son étrange relation avec le dieu de l’Ombre est le seul amour qu’elle connaît, et sans aucun doute le seul qu’elle connaîtra jamais, à cause de son enfance au cirque. Elle a un très grand pouvoir d’illusion, mais il n’y a que deux choses qui pourrait la forcer à s’en servir: un danger imminent et Gaël. Elle peut devenir vicieuse si on la pousse dans ses derniers retranchements et elle a une moralité bien particulière où sa sécurité est le seul principe après celle de son maître.

Aime: la sécurité, les puissants, Gaël d’Anthracite, l’ombre, les recoins cachés et sombre, la solitude.

Aime pas: les contacts physiques (elle ne les supporte pas), en particulier avec des hommes, le soleil, la lumière, le jour, les coups, le gruau et la soupe (depuis qu’elle a échappé à Borgs, elle n’a plus jamais réussi à en manger), décevoir Gaël, la différence, Borgs, le cirque, les fouets et tout ce qui lui fait peur…

Armes: Un stylet, son pouvoir d’illusion

autre: Après la servante dévouée de la Lumière, la servante dévouée de l’Ombre…^^
ça n’a pas été de la tarte de lui trouver un ava, alors imaginer là un peu plus maigre que sur l’image…

nom que vous voulez au dessus de votre avatar: Elvira Dhean Servante de l’Ombre
Revenir en haut Aller en bas
Anna
°Déesse de l'eau° ¦Admin¦
°Déesse de l'eau° ¦Admin¦
Anna


Féminin
Nombre de messages : 601
Age : 31
Votre Dieu/Déesse : Moi
Date d'inscription : 12/11/2005

Elvira Dhean Empty
MessageSujet: Re: Elvira Dhean   Elvira Dhean EmptyLun 30 Oct 2006 - 12:22

Très bonne fiche^^ bienvenue, et fait attention aux règles !! ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://huitsimmortels.forumpro.fr
 
Elvira Dhean
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les huits Immortels :: Avant de commencer :: Les présentations-
Sauter vers: