Maya

Prénom: Maya

Age:23 ans

Sexe (Féminin ou masculin):féminin

Pouvoirs (2) : contrôler la croissance de la végétation et illusion

Poste: meilleure amie du dieu de la terre

Clan (bien ou mal):bien

Dieu ou Déesse (Lizabelle»glace, Yukimura»air, Lilia»air, Gally»feu, Anna»eau, Anandel»ombre, Éclaire»foudre, Luce Apolline»lumière et Kanaël Sanada»terre): Kanaël Sanada

Race: elle est humaine mais a du sang d'elfe noir

Histoire (8 ligne minimum): Maya Quetzical naquit dans une famille de sept enfants, dans un village de la terre. Son père était artisan et sa mère travaillait comme bonne d'enfants chez les seigneurs de la région. Tous deux travaillaient fort et, ensemble, ils parvenaient à amasser assez d'argent pour nourrir leur famille.

Maya grandit joyeusement au milieu de ses frères et sœurs. Bien vite, son étonnante beauté devint évidente, et on en murmurait beaucoup au village. Celle-ci et son regard violet, le seul de sa famille, trahissait une ressurgissence du sang d'elfe noir qui lui venait de sa mère. Ce phénomène rare apportait après plusieurs générations où le sang elfe noir était resté inactif, une personne qui éveillait soudain ce sang.
En plus de son apparence, ce sang donnait également à Maya des pouvoirs puissants et explosifs. Comme la fillette était dotée d'un caractère fougueux, et que personne ne lui avait jamais appris à utiliser ses pouvoirs, il leur arrivait d'exploser et de devenir incontrôlable sous le coup d'une émotion. Mais elle arrivait généralement à les museler. Le temps passa, et , la guerre venant, les jours devinrent plus dure pour les villageois. La famille de Maya ne fut pas épargnée et tous durent se serrer la ceinture. Quelques mois après, une famine emporta plusieurs villageois, dont un des frères de Maya. Quelques mois, plus tard, ce fut une épidémie de typhus, et ainsi de suite, la pauvreté décimant peu à peu la population.

Un jour, elle avait quatorze ans, Maya accompagna sa mère à la maison du seigneur qui venait de perdre sa femme dans la dernière épidémie de choléra. C'était un homme âgé d'une cinquantaine d'année et richissime. Il aimait les belles femmes et remarqua aussitôt Maya, qu'il voulut immédiatement fiancer. Sans se soucier de l'écart d'âge et du fait que Maya n'était encore qu'adolescente, il appela les parents Quetzical pour un arrangement à l'amiable: il ne réclamait aucune dot et offrait même une somme rondelette pour leur fille. Les temps étaient durs et la misère partout. Cet argent était plus que bienvenue pour les Quetzical, et, coupable de vendre ainsi leur fille, ils acceptèrent. Toutefois, craignant sa réaction, ils ne lui annoncèrent pas tout de suite son mariage prochain.

Pendant ce temps, sans se douter de ce qui se tramait, Maya explorait les terres du bien, prenant plaisir à échapper pour quelques instants à la misère. C'est lors d'une de ces escapades qu'elle rencontra un charmant jeune homme de l'eau. Il était sympathique, enjôleur et terriblement séduisant. Il se nommait Isidor Malaik. Maya et Isidor se revirent, puis se fréquentèrent assidûment. Rapidement, la jeune fille un brin romantique et idéaliste succomba au charme d'Isidor. Il était pourtant beaucoup plus âgé qu'elle, dans une vingtaine bien avancée, mais éperdument amoureuse, Maya s'en contrefichait. Elle savait très peu de choses de lui, mais elle avait une fois totale en cet amour qui l'aveuglait.

Un soir, elle se décida à présenter Isidor à ses parents et l'amena à la maison. Extrêmement embarrassés, ses parents lui déballèrent l'histoire d'un coup, lui révélant qu'elle avait été fiancée à un vieillard contre de l'argent. D'abord abasourdi et ne pouvant y croire, Maya devint furieuse et dégoûtée. Elle entra dans une rage terrible: elle était entièrement, et ne serait toujours qu'à Isidor. Dans une explosion de fureur, elle fit grandir tout les arbres de la forêt avoisinante de deux mètres et peupla le village d'illusions de vieillard pervers, qui restèrent à hanter les rues du village pendant plus de dix ans après. Sans un adieu, elle s'enfuit à jamais de son village, avec Isidor sur le cheval blanc de celui-ci. Elle venait d'avoir quinze ans.

Elle vécut alors un an de vagabondage avec son amant. Elle nageait en plein bonheur, chevauchant chaques jours et dormant chaque nuits auprès de celui qu'elle aimait. Ils ne manquaient jamais de rien, comme Isidor semblait, en plus d'être beau et gentil, fortuné. Maya n'apprit jamais grand chose sur lui, car il semblait réticent à parler de ses origines. Docilement, Maya respecta son silence.

Elle avait fêté depuis peu son seizième anniversaire lorsqu'elle découvrit l'heureuse nouvelle: elle attendait un enfant. Folle de joie, elle se précipita l'annoncer à Isidor. En un éclair, une lueur très froide passa dans les yeux de son amant, puis il sourit et serra Maya contre lui en s'écriant d'un ton de bonheur sincère: "Mais c'est merveilleux! Nous allons avoir un enfant!"

Ce fut la dernière nuit que les amants partagèrent. Le lendemain, Maya se réveilla seule sur la couverture qu'ils avaient hâtivement étendu sur l'herbe. Les empreintes de chevaux étaient éloquente, il n'y avait pas de doute possible. Il était parti, emportant tout. Isidor avait fuit, lui laissant une couverture et un enfant.

Le désespoir de Maya fut d'abord immense, insurmontable. Elle n'arrivait pas à croire que le jeune homme l'ait abandonné, ainsi. Qu'il n'avait pas cru comme elle à leur amour, qu'elle avait été pour lui qu'une simple aventure sans importance. Qu’il ne verrait jamais l’enfant qu’elle portait.
Elle erra sans but pendant des mois, mangeant seulement ce qu'on voulait bien lui donner, tandis que son ventre s'arrondissait de plus en plus. Un jour d'octobre venteux, elle mit au monde sa fille, seule au fond d'une cave froide et désaffectée. Submergée de désespoir, elle abandonna l'enfant dans la nuit, emmitouflé dans une couverture, n'emportant qu'un seul souvenir de lui: ses yeux bleus, comme ceux de son père.

Elle devait regretté son geste tous les jours du reste de sa vie.

Si la haine et le désespoir ne la nourrissait pas, ils semblaient nourrir ses pouvoirs. Une soif de vengeance intarissable troublait désormais ses jours comme ses nuits et la poursuivait partout. Finalement, comme une automate, brisée, elle se mit à la recherche de son ancien amant. Elle le traquait comme une bête sauvage, ne buvant et ne mangeant pratiquement jamais, suivant sa trace à travers villes et villages. La vengeance était ce qui la guidait, la seule chose qui la maintenait encore sur ses jambes.

Enfin, un soir, dans le royaume de la terre, elle tomba sur Isidor et sa dernière conquête qui chevauchait tranquillement en amoureux sous les étoiles. Une vision même du bonheur. À cette vue, Maya perdit ses dernières réserves d'humanité. Sa rage était sans fond et ses pouvoirs prirent complètement le contrôle. Un arbre tomba sur la nouvelle amante d'Isidor, la tuant, elle et son cheval, sur le coup. Terrifié, Isidor tenta de fuir, ne reconnaissant pas Maya, qui, en effet, n'avait plus grand chose de commun avec la belle et romantique jeune fille qu'il avait connu. Peine perdue. Dans sa fureur, Maya l'égorgea d'un coup de poignard avant qu'il ne puisse esquisser un mouvement de défense. Lorsqu'elle vit ce cadavre à ses pieds, ses dernières forces la quittèrent d'un coup et elle s'effondra, inconsciente.

Des voyageurs la retrouvèrent dans cet état lamentable, aux côtés de deux cadavres, le lendemain. Ils se demandèrent que faire d'elle, puis, comme c'était de toute évidence une meurtrière, ils la menèrent au dieu de la terre, pour qu'il juge de son cas. Arrivés à destination, ils la remirent aux autorités qui enfermèrent la jeune meurtrière dans un cachot. Le dieu de la terre était absent et ils devaient attendre son approbation pour procéder à la pendaison qui s'imposait.

En prison, Maya se réveilla et but et mangea ce qu'on lui donnait. Ce n'était pas grand chose, mais assez pour que, peu à peu, elle reprenne des forces. Au bout d’une semaine, le dieu de la terre revint et vint interroger la prisonnière. Maya savait qu'il était parfaitement futile, dans son cas, de nier et elle était trop las pour se préoccuper de cela. Si ses forces lui étaient revenus, il n'en allait pas de même pour sa joie de vivre. Elle décida de raconter platement ce qui s'était passé, peu lui importait ce qui arriverait ensuite. Plus rien ne lui importait à présent.

Mais le dieu de la terre se révéla un jeune homme intelligent et très peace&love. Maya, qui ne l'avait jamais rencontré auparavant, se prit à raconter sincèrement et à plaider sa cause. Le jeune homme l'écoutait avec attention, et revint plusieurs fois la voir. C'est ainsi qu'ils lièrent amitié. Kanaël Sanada fit annuler tous les torts qui pesaient sur la jeune fille. Maya était donc dans ses dettes. La jeune femme porte maintenant en permanence une illusions sur le visage qui banalise ses traits et a définitivement fait taire ses pouvoirs. Son masque set tout ce qu’elle se permet. Elle a décidé de ses racheter jusqu'à sa mort et appuie Kanaël dans sa quête pour la paix et la fin de la violence. Même pour défendre sa vie, Maya ne fera plus jamais de mal à personne. Elle se l'est juré, depuis sept ans qu'elle a abandonné sa fille, une nuit d'octobre.

Physique(3 ligne minimum):Maya a de longs cheveux bruns et des yeux violets. Elle est mince et bien proportionné.
Elle est naturellement une vraie beauté. Mais elle déteste son visage réel et sa perfection qui sont la cause de ses malheurs. C'est pourquoi elle s'est modelé en illusion de nouveau traits moins frappants, qu'elle porte constamment. Elle porte souvent une robe mauve qui s’accorde à merveille avec ses yeux.

Caractère(3 ligne minimum): Maya était naturellement une femme fougueuse, passionnée, curieuse et romantique. Mais depuis les évènements de son adolescence qui l'ont marqué, elle réprime tous les sentiments qui pourrait faire ressurgir ses pouvoirs. Elle a maintenant un caractère doux et calme. Elle a toutefois gardé une ambivalence face aux enfants : leur vue la fait souffrir en même temps, elle les aime comme s’ils étaient tous sa fille. Habituellement elle les évite.

Aime: la forêt, la paix, le calme, la tranquillité, le soleil, la brise douce du petit matin, les enfants, la bonté, les champs de fleurs sauvages et le rire des ruisseaux, Kanaël Sanada, son meilleur ami, la campagne, les gens simples, la peinture, les sourires

Aime pas: l'amour, les enfants, la guerre, la violence, ses pouvoirs, le mal, l'abandon, la destruction, la mort, sa beauté, la haine, le désespoir, la vengeance

Armes: Elle a un poignard pour des usages strictement non-violent(sculpter un bout de bois, par exemple)

autre: Je trouvais qu'il y avait plein d'enfants abandonnés et aucune mère abandonneuse, alors j'en ai fait une!
S.V.P, ne verrouillez pas ma fiche car je voulais demander l’accord de Kanaël pour mon poste de meilleure amie, mais il est parti jusqu’au trois mai et je ne peux pas attendre. S’il n’est pas d’accord, je modifierai mon histoire.

nom que vous voulez au dessus de votre avatar:
Maya
Meilleure amie du Dieu de la terre

Très belle présentation^^c'est vraiment bien

bienvenu, et n'oublie pas les règles ^^