Réponse (Irisae et Maya)

(suite de promenade en enfer)

Le voyage entre l'enfert et le royaume de l'eau se fit assez vite, mais malheureusement sous un silence pesant, très pesant. Irisae semblait perdut dans ses pensés et beaucoup trop soucieuse pour parler de tout et de rien ...

*Non mais ... à quoi ça sert d'avoir une amie, si elle reste muette comme un tombe quand j'ai le gout de parler ???? *

Enfin, les deux filles débouchèrent dans un petit village. De grandes maisons entouraient le large chemin. Beaucoup de fleurs, ici et là, étaient instalés dans de grands bacs. Il y en avait de toutes les couleurs, rouge, jaune, violet, vert, orange, mais une couleur ressortait de l'ensemble ... le bleu !!! Il y avait du bleu partout ... absolument PARTOUT ! Sur les murs, les portes, les fenêtres, les arbres, les bancs, les lampadères, le pavé ...

Les habitant avaient l'air très gentil et respectueux

*Rien a voir avec l'enfer*

Toute les rues débouchaient sur une large place, et cette place débouchait sur l'océan, un magnifique océan d'un bleu turquoise pur. De grands palmiers surplonbaient les habitants du haut de leur tois mètres. En plus, Maeve et Irisae arrivèrent en plein coucher de soleil, sur une vue à coupé le souffle.

*Que c'est magnifique*

Les deux filles observèrent le soleil déscendre sous l'orizon. Maeve (qui commencait à s'impatienté) fut la première à rompre se silence infernal.

- Alors ? qu'est-ce qu'on fait ?

Je marchais silencieusement, perdue dans mes pensées. C'était si étrange de me trouver, ici, dans un village de l'eau, du bien... J'étais quelquesfois venu me promener, par curiosité, dans les terres du bien, mais toujours en catimini, en cachette. Jamais comme ça, ouvertement. À chaque personne que nous croisions, j'avais l'impression qu'un regard chargé de mépris, de haine ou de colère se posait sur moi. Mais ce ne devait être qu'une impression de ma part car tout ici était si beau, si paisible que je ne pouvais imaginer que des pensées haineuses circulaient dans ces lieux.

Moi et Maeve nous arrêtames sur un quaie pour observer le coucher de soleil sur une mer d'un bleu mèlée d'émeraude. Magnifique. Peu à peu, je finis par me détendre, et même oublier un instant où j'étais. Tous était trop beau, trop parfait, pour gâcher ces précieux moments.

Maeve brisa soudain le charme avec ses questions pragmatiques et bien matérielle. Durant notre marche, j'avais établi un plan d'action. Pas super, comme plan, mais avec un peu de chance, nous pourrions arriver à trouver quelqu'un qui connaisait notre père. c'était notre seul espoir.

- Le mieux, c'est sûrement encore de visiter des restaurants, des boutiques et des auberges et d'interroger les clients et employés jusqu'à ce qu'on tombe sur quelqu'un qui connaisse notre père.

Notre père. Comme ces mots sonnaient étrangement à mes oreilles...

- Tu as sans doute raison, mais je n'aime pas vraiment l'idée de faire du porte à porte ... mon père Oups !!! désolé ... notre père ne doit pas être très connu. Mais je n'ai pas d'autre idée !!!! Alors, allons-y !!!!!

Elles entrerent ensemble dansla première boutiques quelle virent ... une boutique d'antiquité !!!!

Un tas de truc déparaillés et démodé sétallaient sur les innombrables étagères biscornues. Tout était très sombre et sentait litéralement la poussière et le renfermer. Le vendeur (qui semblait ne pas avoir souvent de client dans sa boutique) n'arrangeait rien à l'odeur : cet homme semblait s'être laver pour la dernière fois il y a un sciècle !!!!

Il s'aprocha et dit d'une voix grave :

- Bonjours mesdames, quelle plaisir de vous voir ... Que puis-je faire pour vous ?

- Euh ... je crois que ... mais ... peut-être que ...

Maeve ne savait pas quoi dire. D'un naturel timide, elle se sentait plutôt mal en présence d'étranger.

*Irisae vient à mon secour !!!!*

(désolé, manque flagrant d'inspiration )

- Nous cherchons un homme, Isidor Maleik. nous avons des raisons de croire qu'il est venu dans ce village. Est-ce ue vous avez entendu parler de lui... c'est très important!

Le vieil antiquaire secoua la tête, lentement. Il semblait déçu que nous ne soyons pas venu pour acheter quelque chose. Il me répondi de sa voix grave:" non, désolé, je n'ai jamais entendu ce nom. Pour ce genre de renseignements, vous feriez mieu de demander à l'auberge du cochon pendu, à deux rues d'ici. L'aubergiste reçoit à peu près tous les voyageurs, et a une bonne mémoire."

Je souris à Maeve. Il y avait de l'espoir!
- merci, monsieur, dis-je à l'antiquaire, avant de sortir.

- Bonne chance... me répondit-il dans mon dos.

Ensemble, moi Maeve, nous mîmes en marche, demandant notre chemin aux passants. Finalemennt, nous reconnûmes l'auberge en question à son enseigne: un cochon rose pendu à un noweud coulant.
Charmant.

(pas très long, mais c'est encore le début.)

Les deux filles entrèrent dans l'auberge ...

L'intérieur était ... étrange . On aurait dit une salle plongée dans l'eau. Les murs était peint bleu océan et le sol ... était assez visqueux, comme recouvert d'algues. Les meubles étaitent sobres et classiques.

Sur un haut comptoire se trouvait un homme aux larges favoris. Il semblait très gentils car il souriait à tout le monde, tout le temps. L'homme avait les cheveux sel et poivres, il était très grand et avait le dos vouté par l'âge. Son sourire éluminant jurai avec ses yeux gris acier. Décidément, cet homme n'était pas originère du royaume de l'eau.

- Bonjour monsieur ! Je m'appelle Maeve et voici Irisae, ma demi-soeur (demi-soeur comme Maeve aimait ce mot)

- Enchanté, si je puis me le permettre ! Il est assez rare de voir un enfant de l'enfert par ici ... Je suis très surprit de t'entendre dire qu'il s'agit de ta demi-soeur, eau et glace, qu'elle mélange !!!! Trève de présentation ... que puis-je faire pour deux merveilleuse damoiselles ????

- Nous cherchons un homme qui est venu ici il y a peut-être quelques années au plus. J'ignore s'il a séjourné dans cet hôtel, mais on m'a dit que vous pouviez peut-être nous aider...

- Ahh...fit l'homme d'une voix pensive, une quête... Pour ce genre de chose, vous feriez mieux de vous addresser à ma femme. Elle a une très bonne mémoire des noms et c'est elle qui tient le registre.
Sabiiine? apella-t-il d'une voix forte.

Une femme d'une cinquantaine d'années, potelée et portant de longues tresses grise qui avaient dû un jour être blondes passa sa tête par l'encadrement d'une porte pour répondre.

- Ouiii?

- Il y a ici deux jeunes filles qui cherchent des renseignements. Sur une personne.

Sabine s'approcha et nous sourit. Elle avait un bon visage chaleureux et portait un tablier sur lequel eslle s'essuya l;es mains avant de se pencher pour siasir un épais livre noir. Elle déposa celui-ci sur le comptoir, tandis que son mari s'éloignait pour servir d'autres clients.

- Quel est le nom de celui que vous cherchez, demanda-t-elle, en commençant à feuilleter le manuscrit couvert de noms et de dates.

- Isidor Maleik. Mais je ne connais pas la date de sa dernière visite, répondis-je.

La femme me regarda et hocha la tête.
- Isidor Maleik, huuuummm. Je me souviens de lui, il passait assez souvent. Mais je n'ai plus de nouvelles de lui depuis fort longtemps.

Elle continua de tourner les pages en scrutant les pattes de mouches pendant plusieurs minutes avant de s'écrier:

-Ah! ici! Isidor Maleik. C'est sondernier séjour chez nous. Cela fait sept ans, déjà.
Je suis désolé, je ne peux rien vous dire d'autre, il...
Elle s'interrompit brusquement.
- Ah... Tiens, tiens, je ne me souvenais pas de ce détail. J'ai écrit qu'il était accompagné d'une certaine Maya Quetzical. Je connais cette jeune femme. Peut-être devriez vous vous addressez à elle pour plus d'informations. Je sais qu'elle travaille dans un atelier, dans un village, dans le royaume de la terre. Le village caché, à pas plus d'une heure à pied, d'ici. Je peux vous indiquez où la trouver, si vous le désirez.

*Que faire ?????*
*Attendre ici sagement ou quitté le merveilleux royaume de l'eau pour allé à celui de la terre ?????*

L'idée de quitté cet endroit magnifique ne plaisait pas du tout à Maeve ...

*Pourquoi ????*
*Pourquoi maintenant ????*
*Je sen que nous devrions rester ici ... oui !!! J'ai un préssentiment*

- Non merci Madame, vous êtes bien aimable et chaleureuse mais je ne peux me résigner à quitter un endroit aussi éxtraordinaire qu'ici ... Du moin pour le moment !!!! Pour l'instant, je me sens dans mon éllément ici ...

Maeve eu une soudaine idée pour calmé sa curiositée.

- Madame ?

- Oui cher enfant ?

- Vous dites avoir rencontrer notre père ... Pouvez vous me dire à quoi il ressemble ????

- Mmmmm ... Je crains que ma mémoire me fasse défaut... Désolé ma grande mais je ne peut rien faire pour toi ... La viellesse commence à se faire ressentire ... encore une fois désolé ...

*Humm ... de mieux en mieux ... dabord chère enfant et ensuite ma grande ???? Elle pense que j'ai trois ans ou quoi ???*

- D'acord ... merci !!!

La vielle femme retourna dans l'arrière boutique ...

Maeve se tourna vers Irisae

*comment réagira-t-elle face à mon désir de rester ici un peu plus longtemps ????*

- J'ai eu un préssentiment ... Il faut rester ici un peu plus longtemps !!!! Il ne faut pas paritr tout de suite !!!!! Fait moi confiance ... c'est la première fois que ça m'arrive mais je sais me faire confiance !!!!!!

Maeve attendit sa réponse avec empressement

Qu'st-ce qu'elle avait celle-la, encore. juste quand on avait une bonne piste, elle insistait pour qu'on reste ici. Ça m'enervait, mais bon, quelque chose me disait que je devais me fier à l'intuition de Maeve, une sorte de pressentiment...

- Bon, grommellai-je, ça va. De toute façon il fait déjà un peu nuit, on arriverait tard au royaume de la terre...

Nous sortîmes de l'auberge pour nous promener dans les buts. Nous devions passerla nuit ici, le royaume de la glace était trop loin. Mais où allions-nous dormir? Je n'avais pas d'argent sur moi...

- Tu as une idée de la suite des évènements demandai-je, un peu grognone, à Mae.

Une brise un peu fraîche se fit sentir et de moins en moins de personne circulaient dans les rues. Il fallait se décider, et vite.

( T'as une idée en tête, avec ton intuition? Sinon, j'en ai une bonne. Réponds moi par MP. Dana répondra sur mentor demain.)

- Nous devrions peut-être passé la nuit à la belle étoile, sur la plage. J'ai remarquée qu'il y aurait un bel emplacement pour cela ... Sinon on peut retrourner dans l'auberge et dormir dans des lits confortables ... mais je préférerais la plage !!!! Pour être plus en contacte avec la nature ... Mais bon c'est toi qui voit !!!!

Sans attendre de réponse, Maeve se dirigea vers la plage. Elle dénuda ses pieds pour sentir le sable tiède sous ses pieds ... Comme cet endroit lui était familier !!!!! Elle était sure d'être déja venue sur cette plage ... Un souvenir lui revint en tête : elle, avec Ellana, sur le bord de cette même plage ... Ellana lui enseignait à lancer des boules d'eau de différentes température.

Une larme perla au coin de son oeil avant de couler lentement sur sa jou. Maeve s'essuya les yeux pour qu'elle reste unique.

Ensuite, pour oublier sa mélancolie, la jeune fille sortie de son sac-à-dos une grande couverture mouelleuse qu'elle étendit sur le sol. Elle s'y installa, face aux vagues, la marré était haute et le paysage magnifique. Maeve s'allongea et prit une bonne boufée d'air frais au goût un peu salé. Elle prit une miche de pain sec et la machouilla, plus par habitude que par réelle néssésitée ... Elle n'avait pas du tout faim.

- Bon ... que veux-tu faire ????? C'est pas que je m'ennuie mais j'ai besoin de me changer les idées. As-tu une idée ???? Un jeu ???? Sinon on peut rester ici à rien faire ... comme de vulgaires grain de sable ... C'est toi qui voie !!!!!!

La plage était magnifique Je m’assis dans le sable encore chaud aux côtés de Maeve. Le ciel était étoilé au-dessus de la mer calme et la lune se levait derrière nous. Les vagues venaient lécher le sable avec des clapotis réguliers, une douce brise soufflait. C’était féerique.

- Non, j’aime mieux coucher sur cette plage que dans une auberge. Ça ne me dérange pas du tout.

Je cherchai autour de moi, quelque chose susceptible de nous distraire. Après tout, il n’était même pas encore huit heures. Derrière nous, il y avait les maisons du village et.. Tiens qu’est-ce que c’était? Je me levai pour mieux voir…

- Je ne sais pas si ça t’intéresse, mais il y a un cimetière là-bas. On pourrait aller voir, en attendant. Il y a des trucs plus passionnants, mais ça fera passer le temps.

Je ne savais pas si c’était simplement mon côté du mal qui se manifestait, mais je me sentais attiré par ce cimetière…

- Un cimetière ... Oublis ça, je ne suis pas du mal et la mort, ça me dégoute ...

Maeve regarda le regard supliant de sa demi-soeur. Si c'était vraiment sa demi-soeur, elle devrai faire des sacrifices ... comme allé dans un cimetière.

- OK ... c'est d'accord mais, s'il te plait, on y va et on revient car j'ai ... heu ... disons ... un peu peur des cimetières.

Elle se dirigea vers se sombre, sinistre, morbide, horrible, affreux, immonde et épeurant cimetière ...

Maeve se promena entre les allés de plus en plus encombrés

*Le village de l'eau est magnifique mais ici c'est franchement sinistre*

Elle déboucha sur une grande place ... Il y avait quelqu'un au centre ... quelqu'un qui pleurait ... une femme ... une femme merveilleuse aux longs cheveux bruns et aux yeux d'un violet intense. Elle semblait triste ... si triste ... Elle se tenait au dessus d'une tombe assez sobre. Cette femme devait avoir plus ou moin vingt ans.

- Mais que fais-tu l'a toi ? Toute seule ...

(Iri ... tu te souviens ?????)

Maya était agenouillée près de la tombe dans le petit cimetière. Les fleurs qu’elle venait de déposer- un bouquet de roses bleus- reposaient sur la pierre grise mais ne parvenaient pas à l’égayer.

La tombe était toute simple. Une dalle grise gravés du nom de son propriétaire et de la date de la naissance et de la mort. Le reste du cimetière était paisible, l’herbe y était verte sous les étoiles et aucuns oiseaux n’y chantaient cette heure.

Malgré le calme ambiant, Maya sentait son cœur battre la chamade comme chaque fois qu’elle venait ici. Elle détestait cet endroit, et pourtant, elle y venait toutes les semaines fleurir la même tombe. Dans un geste de respect, comme si elle espérait ainsi gagner son pardon.

Sans qu’elle s’en rende compte, les larmes commencèrent à rouler doucement sur ses joues tandis que ses souvenirs l’asseyaient. Elle aurait voulut les effacer, effacer ses actes, mais elle devait vivre avec. Elle essuya doucement ses larmes.

Soudain, des bruits de pas et de voix la tirèrent de sa rêverie lugubre. Elle se releva aussitôt, s’empressant d’activer son visage illusoire. Était-ce à elle qu’on s’était adressé ? Elle regarda autour d’elle et aperçut deux jeune filles. La première avait une allure du bien avec des cheveux et des yeux violets et semblait la plus âgée. L’autre, plus petite, avait de longs cheveux argent et une apparence maléfique. C’était encore une enfant, et à sa vue, Maya sentit son cœur se serrer. Que pouvait-elle bien faire dans un cimetière à cette heure? Intriguée, Maya s’avança.

- Bonjour. Je suis Maya Quetzical, et vous?

( oui, je me souviens. Fait attention, Mae. Ne fais pas jouer les persos des autres!!!)

Nous pénétrâmes, Maeve et moi, dans le calme cimetière. Aussitôt, je me sentis plus à mon aise. C’était un environnement sinistre qui me convenait tout à fait. Soudain, Mae parla et je réalisai que nous n’étions pas seules.

À genoux près d’une tombe, une jeune femme pleurait. En nous voyant arriver, elle essuya ses larmes et se leva. Elle avait des traits magnifiques et des yeux d’un violet profond. Puis quelque chose d’étrange se passa. Ses traits se brouillèrent un instant, et le moment suivant, elle ressemblait à une jeune femme très ordinaire avec d’étonnants yeux mauves.

Elle s’avança vers Maeve et moi et se présenta aimablement.

-Bonjour, répondis-je. Je suis Irisae Ellora, et voici ma demi-sœur, Maeve.

Tout en parlant, je jetai un coup d’œil distrait à la tombe où la jeune femme était agenouillée à notre arrivée. Elle étit très ordinaire, avec un nom gravé dessus : Isidor Maleik

Isidor Maleik!?

Soudain, tout s’éclaira. Quelle coïncidence incroyable!

- Vous avez bien dit que vouis vous appelez Maya Quetzical?!

- Quoi ??? Maya Quetzical ??? Isidor Maleik ???

*Eh bien la voila mon intuition !!!*
*Note à moi même : toujours suivre mon instinct*

- Je ne comprend pas ... Pourquoi Isidor dans ... un cimetière ...

Le lien ce fit instantanément dans la tête de Maeve. Son père, son seul et unique père qu'elle n'avait jamais connue ... Son père était ... mort

Elle s'effondra par terre et se mit a pleurer à chaudes larmes. Pourquoi elle ???? Pourquoi toujours elle ???? Si son père était décédé ... Peut-être que ça mère aussi !!!! Ce qui la rendrai orpheline pour de bond ...

En pensant à cela, Maeve se mit à pleurer de plus en plus fort. Jamais elle n'aurait connu cet homme ... JAMAIS

- Onze ans ... Onze ans de recherche pour haboutir ici, dans un cimetière, devant une femme que je ne connait même pas et qui pleure devant la tombe de mon père ... c'est trop bête !!!

La fureur s'empara de Maeve ... c'était la première fois que ça lui arrivait. La jeune fille séleva dans les aires et ses mains s'entourèrent de violet. Elle pouvait sentir la magie dans chaques fibres de son corps. Maeve aurait pu ... d'un simple coup de tête, faire volé le cimetière en éclat. Elle se sentait prête à relevé des montagnes pour retrouver sa mère. Son regard fut soudain porté sur Irisae ... sa colère redescendit aussi vite qu'elle était venue. Elle redescendit vers le sol et ses mains retrouvèrent leurs couleurs normal ... Il lui restait une soeur, en fait une demi-soeur, mais c'était la même chose, elle avait un lien de sang avec elle et le responsable de se lien se trouvait près d'elle, six pieds sous terre. Pourquoi vouloir tout gâcher la complicité qui s'installait entre elle pour allé chercher quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas ... qui ne voudrait peut-être pas d'elle ou ... qui était mort ?????

Jamais elle ne quitterai Irisae ... Les deux soeurs avait faient un pact de sang !!!! Elle lui serait toujours fidèle ... jamais Maeve n'abandonerai Irisae.

Sont attention se tourna vers Maya ...

*Cette fille nous cache quelque chose*

Oufffff ! Que d'émotion, Maeve essuya ses larmes qu'elle avait oublier de séché un peu plus tôt.

- Alors Maya, dit Maeve avec la voix remplit d'émotion. Que fais-tu ici. Pourquoi connais-tu Isidor ????

(désolé ... je suis fatigué )

À côté de moi, Maeve s’effondra en pleurant. Elle venait de comprendre la même chose que moi. Notre père était mort. Définitivement. Je restai debout, ne pouvant y croire. Étrangement, aucune larmes ne vinrent à mes yeux. Mon père était mort… était ce bien possible? Je devais rêver. Après toutes ces années à l’haïr, l’imaginer, le maudire, rêver de le rencontrer… de s’avancer vers lui et de lui dire : « Me voici, Irisae, ta fille, pourquoi m’as-tu abandonné? » Et il était mort, simplement. Non, il n’avait pas le droit! Il devait exister! Ça ne pouvait pas être vrai!

Maeve levitait maintenant dans les airs, les mains illuminées. Je lui lançai un regard supliant. J’étais plus seule que jamais. Tour à tour, tous ceux qui m’entouraient disparaissaient, mouraient, laissant un gouffre de solitude autour de moi. Je ne voulais pas qu,elle parte. Pas elle aussi. Nous avions fait un pacte, elle avait juré de ne pas m’abandonner…

Elle se reposa près de moi. Elle semblait s’être reprise. J’en étais contente, car en moi, c’était toujours le chaos. C’est alors seulement que je me rappelai la présence de cette étrange femme, Maya. Elle connaissait notre père. Au moins, si je ne pourrais jamais le rencontrer, à présent, je pourrais en apprendre plus sur lui…

Maya observait à présent un étrange phénomène. D’abord, la plus petite des filles lui avaient répondu fort poliment, puis, soudainement, les deux Maeve s’était effondré en pleurant, tandis que Irisae regardait dans le vide, comme abasourdi de souffrance.

Maya fronça les sourcils, son esprit cherchant la cause de ces étranges réactions. Et soudain, elle comprit. C’était si simple, les deux jeunes filles venaient de réaliser que quelqu’un était mort. Isidor Maleik, plus précisément, selon leurs paroles. Elle sentit son cœur se serrer de compassion pour elles.

- Oui, j’ai bien connu Isidor Maleik. Il est mort, voici sept années. Le connaissiez-vous ?

Cela lui semblait improbable, vu leurs jeunes âges, mais bon… elle était curieuse d’en savoir plus sur elles.

- C'EST (c'était ???) MON PÈRE (et celui d'Iri mais bon ...) POURQUOI LE CONNAIT TU ???? QUE LUI À TU FAIT ???? TU LE CONNAISSAIT ... JE LE SENS !!!! DIT LE MOI !!!! AVOUE !!!!!

Maeve se calma un peu et reprit, sur un ton suppliant :

- Dit le moi ... S'il te plaît ... j'ai besoin de savoir !!!!

Son coeur était en pleine détresse. Il lui criait d'rn savoir plus ... Son âme la supliait de se remettre à pleurer, de se débarasser de toute ses émotions avec une bonne crise de larmes mais elle ne voulait pas parraitre d'une petite gamine devant cette femme mistérieuse.

Maeve attendait avec impatience les réponses que lui fournirait Maya. Une étrange boule se forma dans le fond de sa gorge. Ses nerfs étaient à vifs : à la moindre émotion, Meave sentait qu'elle allait exploser.

Même si cette femme était de la terre ... Avait-elle, comme tout le monde un coté du mal ????

*Je ne l'aime pas du tout*


(qui répond ... Iri ou Maya ???)

(C’est Maya!)

Les yeux de Maya s’agrandirent d’effroi et elle porta sa main à son cœur. Non! C’était impossible, d’autres enfants abandonnés d’Isidor. Par réflexe, elle les regarda, se demandant si l’une d’elle aurait put être… mais non, elles étaient toutes deux trop vieille… Elle secoua lentement la tête : cela faisait plus de sept ans qu’Isidor était mort, et pourtant, on croisait encore des personnes éplorés dont il avait ravagé la vie. Cet homme avait laissé derrière lui un sillage de vies brisées…

Maya releva la tête et plongea son regard violet dans les yeux de la jeune fille, puis de la fillette. Dans les yeux mauves de la première, on lisait toute cette rage prête à exploser, et en-dessous, un grand désespoir. Dans les yeux bleus de la plus jeune, le grand vide du désespoir, et en-dessous, une rage menaçante qui couvait.
*Elle a les yeux d’Isidor*
La jeune femme frissonna, malgré la température agréable. Elle n’avait pas besoin de se demander ce qui était le plus dangereux, elle le savait.

*Et maintenant, il compte sur moi pour que je leur raconte l’histoire de leur père, sa mort… En ai-je la force? Ce sera la première fois depuis Kanaël, ça semble si loin… comment réagiront-elle?*

- Venez, dit-elle finalement, C’est une longue histoire, et pas du genre qui doit être raconté dans un cimetière… Allons sur la plage.

( on a atteint les deux pages!!!)

Nous suivîmes Maya sur la plage. Aussitôt que nous sortîmes du territoire des morts, l’atmosphère sembla s’alléger un peu, les bruits de la nuit revinrent.

Nous nous installâmes dans le sables sec, et je me couchai sur le ventre pour mieux écouter. La marée était descendante, attirée par la grosse lune blanche accrochée dans le ciel. C’était une lune gibbeuse. La marée serait forte…

Je fixai Maya des yeux. Elle allait commencer son récit… ce qu’elle avait à dire m’intriguait. Malgré ses manières douces, son appartenance à la terre et la tristesse sincère qu’on pouvait lire sur son visage, quelque chose en elle m’attirait, m’appelait comme un papillon appelé par une une flamme. Allais-je me brûler les ailes? Peu m’importait, en quelques sortes. Je savais que ce que Maya me dirait serait déterminant, et je voulais découvrir cette partie sombre, puissante et étouffée que je sentais en la jeune femme. Pour le sentir, moi aussi.

(dsl manque d'inspiration ... je passe mon tour)

Maya prit une profonde inspiration. Elle avait un mauvais pressentiment. N’était-ce pas de la folie que de raconter cette histoire aux filles d’Isidor… Non, pas de la folie, un terrible aveux. La vérité était qu’elle avait honte, et vraiment, vraiment pas envie d’entamer ce récit. Et pourtant, c’est ce qu’elle fit :

« Je suis maya Quetzical et je suis née, il y a vingt-trois ans, dans un petit village de la terre. C’était une époque difficile, peut-être encore pire qu’aujourd’hui, la guerre n’épargnait pas ma région. »

*Ont-elle connu la guerre ?*

« Pour échapper à l’atmosphère lourde de mon hameau, j’avais pris l’habitude d’aller vagabonder u peu partout dans les royaumes du bien, et même, ceux du mal. C’est dans le royaume de l’eau que je rencontrai votre père à 14 ans. Il était beraucoup plus âgé que moi, il avait dans la vingtaine, mais il était terriblement beau et séduisant. Nous tombâmes follement amoureux. Du moins, c’est ce que je crus…»

Maya secoua la tête avec un sourire amer. Comme elle avait été naïve.! Et pourtant, en revoyant en pensés le beau visage d’Isidor, sa voix puissante qui n’avait de mots tendres que pour elle, elle comprenait. Et elle le détestait.

- Quoi ???? Tu était l'amante de mon père ????

Maeve avait du mal à s'immaginer que ce petit bout de femme avait un jour été l'amoureuse de son défun père. Cela lui donnait mal au coeur ... Pas seulement tout les émotions qui lui arrivait en même temps mais, Maeve s'était toujours imaginé son père comme un grand guérrier du bien qui avait dut l'abandonné pour sauvé la vie d'autre village qui avait besoin d'aide durant la guerre. Il s'avait sûrement que plusieurs personnes fréquentait cette plage et que son enfant ne serait pas en danger, qu'il trouverait un foyer ou vivre jusqu'a la fin de la guerre. Vers 7 ans, quand Maeve avait prit consience que son père ne reviendrait pas, elle s'imaginait qu'il serait paut-être mort au combat. Pour ce qui en est de sa mère, Maeve se disait qu'elle était avec son père ... Mais elle n'avait jamais vraiment crue à cette histoire secrète : comment un père et une mère peuvent abandonnr leur enfant ?????

Mais jamais, au grand jamais, malgré tout les sénarios que c'était fait Maeve dans sa tête, elle n'avait imaginé que son père était un courreur de jupon. Ses simples mots donnaient à la jeune fille le gout de vomir ... Et maintenant, son père était mort : mais comment ???? Pourquoi ???? Maya serait-elle capable de le dire ????

( )

(merci d'avoir répondu! Bonne soirée! )

Maya continua son histoire, les yeux fixés sur la mer éclairée d’argent par la lune. Elle ne voulait pas voir les expressions qui passaient sur le visage de ses interlocutrices. Elle n’aurait pas été capable de continuer. Déjà, elle devait forcé les mots hors de sa bouche.

« Un jour, j’appris que mes parents avaient manigancé pour que j’épouse un vieux seigneur de la terre, en échange d’argent. Furieuse, je décidai de m’enfuir avec Isidor pour ne jamais revenir. Il faut que vous sachiez que je ne suis pas seulement de la terre. J’ai aussi du sang elfe noir dans les veines, ce qui m’a toujours procuré un caractère explosif et des pouvoirs assez puissants.. enfin, avant.
Moi et Isidor partîmes donc à l’aventure. Nous étions des vagabonds, à dormir à la belle étoile et dans les bonnes auberges, allant là où nos pas nous menait… Isidor ne m’a jamais parlé de son passé, mais j’ai toujours cru que c’était quelqu’un d’important au sein du clan de l’eau car nous ne manquions jamais de rien, sa bourse semblait sans fond.
J’avais quinze ans, peut-être seize, lorsque je découvris que je portais un enfant. De lui. »

Maya s’arrêta brusquement. Son cœur battait plus fort dans sa poitrine, comme si elle revivait le moment. Elle prit une grande inspiration pour se calmer avant de continuer. Raconter cela lui faisait mal.

Je buvais les paroles de Maya. En regardant Maeve, je vis sur son visage la déception en découvrant la véritable nature de notre père. J’eut de la peine pour elle : la déception est le pire des sentiments. Pour moi, ce n’était pas une surprise. Ma mère m’avait martelé toute mon enfance que mon père était un irresponsable immorale et volage qui l’avait laissée avec un enfant dont elle ne voulait rien savoir. Ça, c’était moi.

À mesure que le récit de Maya avançait, je sentais le pressentiment que je ressentais face à cette femme grandir en moi. Était-ce à cause de mon pouvoir sur les pensées? Ou simplement à cause de mon appartenance au mal. Quoi qu'i’ en soit, lorsqu,elle arriva au bout où elle découvrait qu'elle était enceinte, je compris.

Et j’ouvris de grands yeux.

D’une voix rapide, Maya continua à parler. Elle ne devait pas s’arrêter, elle devait aller jusqu’au bout, les yeux toujours rivés à la mer devant elle.

« J’étais folle de bonheur à l’idée d’avoir un enfant d’Isidor. Lui aussi, semblait heureux. Mais il jouait l’hypocrite, comme il l’avait sûrement déjà fait avec plusieurs autres filles. Il prenait son plaisir et bonheur auprès des femmes, puis s’enfuyait lorsque s’annonçait les responsabilité, abandonnant ses amantes comme des guenilles trop souvent utilisés. Le lendemain, lorsque je me réveillai, il était parti. Enceinte, seule et sans argent, j’errai, folle de désespoir. Je songeai à me jetai dans la prochaine rivière, mais je n’en avais plus même la force. Quand ma fille naquit, mon désespoir était tel un trou noir et sans fond. Comment aurais—je pu m’occuper d’elle, alors que je n’étais moi-même que faiblement accroché à la vie. Dans un instant, de panique, je l’abandonnai sur la place publique, en espèrant qu’elle aurait une vie meilleure ou, sinon, plus courte ainsi… je me souviens encore de ses yeux si bleus… »

Maya enfouit ses mains dans le sable. Elles tremblaient. Sans qu’elle s’en rende compte, des larmes coulèrent doucement sur ses joues comme des perles de cristal. Elle se força à continuer.

« Après, je regrettai mon geste. Je retournai sur la place, mais ma fille avait disparut. C’est alors que la rage naquit dans mon cœur. Ma haine d’Isidor que je tenais responsable de tous ces évènements m’entraîna dans un engrenage sournois. Désormais, seul, mon désir de vengeance me tenait encore en vie. Il nourrissait mes pouvoirs et mon corps. Je n’étais plus qu’un pantin habité par la haine. Je me mit en chasse de mon ancien amant. Mon sang elfe noir pulsait dans mes veines comme un feu brûlant. Après des mois de recherches, je le découvris enfin avec sa nouvelle amoureuse. Je n’étais plus qu’un feu brûlant de rage et de pouvoir. Un arbre bien placé tua net la nouvelle conquête d’Isidor. il voulut s’enfuir, mais je lui sautai dessus comme une furie et sans une ombre de pitié, je l’égorgeai. »