Douce folie, quand tu nous tient! ^^

Sheila se promenait tranquillement dans les rues délabrées du seul village d’Arana. Un silence inconfortable régnait dans la place, comme si la jeune femme n’était pas la bienvenue en ces lieux. Pourtant, c’était sa terre natale et l’endroit où elle avait toujours vécue. Un frisson parcourut la marchande alors qu’elle tournait au coin d’une rue particulièrement sombre. Mais, au lieu de rebrousser chemin, Sheila continua sa route avec un large sourire étampé sur ses lèvres. Elle était de bonne humeur aujourd’hui. Quelque chose la rendait heureuse, mais elle ne savait pas quoi. Gambadant presque dans la ruelle, elle s’arrêta net en voyant quelqu’un arriver.

Plissant les yeux et avançant la partie supérieure de son corps, Sheila essaya tant bien que mal de distinguer la silhouette qui venait à sa rencontre. Mais la rue était bien trop obscure pour que la jeune femme y discerne quoi que ce soit. Ne se décourageant pas, la marchande marcha joyeusement à la rencontre de l’inconnu. Tout sourire, elle engagea jovialement la conversation avec une personne qu’elle ne voyait même pas.

"Salut! C’est chouette ici, hein? Moi je trouve que la vie est belle et que cette rue est particulièrement morbide. Y’a comme ce silence et cette ambiance lugubre… Je trouve ça génial! J’aime bien me promener par ici. Et toi? D’habitude je viens avec ma charrette, mais là je préférais venir seule. J’aime bien mon cheval, mais aujourd’hui j’avais le goût de vivre mon bonheur en paix!"

Toujours aussi souriante, pleine de vie et… folle, Sheila attendait que son interlocuteur mystère lui réponde. Il était plutôt rare qu’elle rencontrait quelqu’un par ici et elle était bien heureuse de pouvoir parler à quelqu’un d’autre qu’à sa monture.

Anna se promenait tranquillement dansun village des terres neutres. Son visage était pâle et sans émotions. Ses yeux n brillait plus comme d'habitude. Elle était bizarre ces derniers temps. Peut-être qu'elle était malade, ou peut--être n'étais-ce qu'un simple petit courant de colère passant dans sa vie?? Peu importe, et d'une manière ou d'une autre, personne ne saurait jamais. Même la jeune déesse ne savait pas. Et même si tous ses anciens amis ne la reconnaissaient plus, elle, elle s'amusait à être ainsi. La colère hantait son coeur, mais Anna ne voulait pas qu'elle sorte, pas tout de suite en tout cas.

*Pourquoi personne n'accepte mon choix... eux, ils ont doiut de faire tout ce qui leur chante, mais pas moi, non!! Anna n'a pas le droit de prendre ses propres déscisions!! Pff...*

La jeune femme dériva son regard vers une autre jeune femme. Celle-ci semblait se parler à elle même... non... plûtôt à quelqu'un. Anna s'approcha doucement, sans faire de bruit. Ele observa l'autre jeune femme pendant un moment, et celle-ci continuait de se parler. Lorsque l'inconnue eu finit son petit discours, Anna dit lentement:

"Bonjour... est-0ce que ça va bien??"

Sheila attendait toujours une réponse lorsqu’elle entendit une voix près d’elle. Se retournant vivement, la marchande vit femme devant elle qui lui demandait si elle allait bien avec un air pas très convaincu. Souriant encore plus (ouais, c’est possible!), la jeune femme répondit gaiement à la nouvelle venue :

"Je vais très bien, merci! Et vous? Je dois dire que lorsqu’on traîne par ici, c’est généralement parce que ça va pas très bien. C’est vrai, qu’elle personne joyeuse aurait le goût de venir faire une petite promenade dans ces rues sombres et sinistres?"

Appuyant ses propos avec de grands gestes de la main, Sheila avait un peu l’air d’une hystérique. C’est qu’elle était drôlement contente, la petite marchande! Non seulement il y avait cet interlocuteur mystère, mais aussi une jeune femme d’à peu près son âge. Quoi de mieux pour ensoleiller d’avantage sa journée? Elle en aurait des choses à raconter à son cheval! Trépignant sur place, Sheila reprit avec autant d’ardeur la conversation.

"Je parlais justement des rues avec… bah, je sais pas son nom!"

Sheila s’approcha de la nouvelle venue et elle murmura avec un air de confidence :

"Faut dire qu’il est pas très bavard, le type là-bas…"

Suivant ses paroles, elle pointa du pouce le vide en arrière d’elle. C’est qu’elle y croyait, la marchande! En fait, ce qu’elle avait prit pour une silhouette n’était que deux vulgaires poubelles l’une par-dessus l’autre. Mais Sheila n’en savait rien et elle était bien décidé à faire parler son interlocuteur, coûte que coûte!

(J'attend Lucilia... je vais lui demander de posté^^)