kidnapping (privé Léïa)

(suite de petite promenade, au royaume de la foudre)

Lorsqu’elle était jeune, Elfie habitait avec sa mère et son frère Léo au paradis, avec Luce Apolline et la mère de celle-ci. Depuis, la mère et le frère d’Elfie étaient morts et celle-ci avait déménagé du paradis pour le royaume de lumière. Luce Apolline, resté au paradis, partageait maintenant une chambre avec Anna.

Après une heure et demi de marche épuisante avec Léïa toujours inconsciente dans ses bras, Elfie arriva enfin en vue de sa maison. C’était une petite masure blanche avec un toit en rondin et de grandes vitre qui laissaient entrer la lumière, perpétuelle ici, à la lisière de la forêt illuminée.

Elfie entra, heureuse de se retrouver chez elle et littéralement vidée de son énergie. Elle déposa Léïa sur son lit, le seul de la maison, dans sa petite chambre. La jeune fille habillée de noir jurait avec le décor lumineux et paisible de la maison. Une grande fenêtre donnant sur l’est, éclairait le lit à la couette blanche moelleuse, le mobilier de bois, le grand miroir ovale accroché au mur, les plantes vertes dans leurs support en bambou et l’unique chaise d’osier. Elfie s’assit sur le lit un instant avant de se relever pour chercher de la corde. Avec une solide ficelle, elle attacha les pieds et les poings de sa « prisonnière », qu’elle fouilla ensuite pour la débarrasser de ses armes ( la jeune femme en trouva une bonne dizaine de toute sorte soigneusement cachés).

Lorsque Léïa fut devenue aussi inoffensive qu’un chaton, Elfie l’assit sur sa chaise en osier et l’enveloppa par sécurité d’une bulle de lumière dorée. Finalement satisfaite, elle s’accorda un instant de repos en attendant que la jeune démone se réveille. Elle voulut repousser ses longs cheveux cendrés derrière son oreille, selon son habitude, mais se rendit compte que Léïa lui en avait coupé une grosse mèche, ce qui lui donnait une coiffure plutôt ridicule.
Elle fit la grimace. Décidément, cette fille ne lui apportait que des ennuis…

Je ne me suis pas réveillé tout de suite. Dans un demi-sommeil, je repensais à ce qui m'avais arrivé.
J'ouvris soudainement les yeux. Je pousse un cri, aveuglé par la lumière qui règne dans cet endroit. Je rouvre les yeux, en faisant attention cette fois. Et je la voie. Elle est là, assi à me regarder. J'essaye de me relever et je m'apperçoie que je suis ficelé. Je vois la fille sourire. Ma tête me fais horriblement souffrir. Je ne lui suis même pas reconnaissante de m'avoir laissé vivante. Je la egarde avec mépris. Les "gentils" sont trop gentils. Ils devraient avoir un peu moins de pitié et plus de haine. En tortillant mon poignet, je réussi à le glisser jusqu'à ma botte. Je saisi mon couteau... qui n'est plus là. Hurlant ma rage, je regarde la fille. Elle m'a kidnappé c'est le cas de le dire.

*Peut-être va-t-elle essayer de me faire avouer quelque chôse?*

Je suis incapable de mettre un nom sur le sentiment que je ressent.(la peur)
Esseyant de me controler, je lui parle d'une voix calme.

"Qui es-tu? Pourquoi est-ce que tu m'as kidnappé?"

Incapable de la moindre reconnaissance pour ne pas m'avoir laissé moisir dans la forêt, je vrille mon regard dans le sien. Et j'attend...

Elfie avait eut le temps de faire un bon somme et de bander la plaie que Léïa lui avait fait à l’épaule lorsque celle-ci se réveilla. Assise sur le lit, Elfie la regarda d’abord avec un sourire moqueur, puis avec exaspération. Cette fille ne savait pas ce que c‘était que la reconnaissance ? Elle l’attaquait sans prévenir dans la forêt, et non seulement Elfie ne la tuait pas, mais elle la transportait pendant une heure et demi et la mettait en sécurité, chez elle, et en se réveillant, elle etait aussi mesquine qu’avant…

- Inutile de chercher tes armes, je te les ai toutes enlevées, et si tu essaie de t’enfuir ou de produire des chocs électriques, la bulle de lumière qui t’entoure t’en empêchera... Léïa. Tu es ma prisonnière, maintenant. Mon nom est Elfyora de Helios, de la lumière. Je t’ai emmené ici parce que je suis trop bonne pour laisser une jeune fille moisir dans une forêt sans défense toute une nuit, à la merci des bêtes sauvages et des maniaques. Ça te va? À présent, si tu veux dire merci, c’est le temps.

Tout en parlant, Elfie réfléchir à toute allure : qu ‘allait elle faire de cette fille? Pouvait-elle simplement la relâcher dans la nature ? La mettre en prison ? L’amener à Alias ou Luce Apolline pour qu’ils rendent son cœur bon et pur ( cause désespérée, à son avis) ?
Elle a beau réfléchir, elle ne voit pas de solution satisfaisante… que faire ?

Abasourdie, je la regarde fixement.

"Comment sait-tu mon nom?"

Je la regarde méchament.

*Elle doit savoir lire dans les pensées.*

Je tente de lui lancer des chocs électriques, me frappant à sa fameuse bulle de lumière. Peut-être quand forçant un peu... Je me concentre pendant quelque minutes et décoche un formidable choc électrique. Sa boule éclate... Suivit immédiatement par une autre. Découragée, je tente de lui parler.

" Si tu crois m'avoir sauvée des bêtes sauvages, tu a fait une grave erreur... Les bêtes sauvages sont beaucoup moins dangereuse qu'une folle comme toi! Non mais vraiment, tu crois vraiment que je vais te remercier de m'avoir kidnnaper, dépouiller et attacher. Oh oui merci beaucoup pour tout cela chère Elfyfy... Merci de m'avoir si gentiment acceuilllie chez toi!

Je la regarde maintenant avec un regard meurtrier. Mon épaule me fait toujours souffrir, elle n'a pas pris le temps de me panser. Simulant un soudain mal, je m'éffondre sur ma chaise. Avec la ferme intention de l'électrocuter vive dès qu'elle me touchera, je rassemble toutes mes forces.

Je signale à tous nos lecteurs eventuels que ce topic sera temporairement suspendu, soit jusqu'à l'ouverture "officielle" de la guilde du faucon noir,
merci de votre comprhéension^^

La fille s'effondre sur sa chaise, apparement en proie à une grande douleur.
Elfie la regarde avec une moue de mépris, les bras croisé...

*Pas très convaincant. va falloir jouer mieux que ça pour m'avoir...*

- Quelle agonie! s'exclama-t-elle, moqueuse.
Prends tout ton temps, je ne suis pas pres...

Elfie s'interrompit brutalement. Alors qu'elle simulait la douleur, la manche de Léïa avait glissé, révélant son épaule. Sur la peau pâle, une plaie sinistre, un tatouage, attira l'attention de la guerrière.
Elle se pencha un peu plus pour voir, sans toutefois toucher la bulle de lumière. La gravure, fait à même la peau, comme au fer rouge, représentait la silhouette planant d'un rapace noir, avec au centre, un "A" écarlate.

*Est-ce que... la guilde du faucon noir...?*

Elfie sentit son coeur battre un peu plus fort. Elle avait entendu parler de cette guilde anarchiste qui faisait des ravages dans les royaumes du bien et les terres neutres... Jusqu'ici, elle ne s'étaient pas attaquée au royaume de la lumière, aussi Elfie s'y était-elle peu interressé.
Aurait-elle devant elle une représentante de la guilde?

Elle se redressa brusquement. soudain, Léïa n'était plus encombrante: au contraire, elle avait une valeur...

- Que signifie ce tatouage sur ton épaule, demanda calmement Elfie. À quoi fait référence le "A"?

Toujours sur le qui-vive, elle observa la réaction de sa prisonnière.

(enfin ça débloque ^^)

*Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeer** Oh non, elle a vue mon tatoo*

Elle avait vue mon tatoo de la guilde. Guilde dans laquelle j'étais entrer sans prévenir Erwanchou (XD je ferai plus de chou sur les 8, promis^^). Il allait surement venir dès que je lui en parlerais. C'étais son genre. Je regardais Elfie et lui fit un beau sourire démoniaque.

"Tu ne sais pas encore que A est l'abréviation d'anarchie? Synonyme de chaos, confusion,trouble,etc. C'est... mon signe préféré. Tu le connais, n'est-ce pas?"

Je détourna la tête vers mon épaule et souris: je l'aimais bien ce signe. Ça avait fait mal à l'application mais maintenant je prenais plaisir à le regarder.

"Tu compte faire quoi de moi? Me mettre dans une cage? Me tuer?"

Alors c’était bien ce qu’Elfie craignait -ou espérait- … Léïa faisait bien partie de la guilde du faucon noir, et son tatoo en était la preuve. La jeune femme fit une moue dégouté : elle en avait l’air fière, en plus! Quelle folle…

Elfie s’assit sur le lit. Elle était devant un gros problème : qu’allait-elle faire de cette Léïa? Il n’était plus question de la relâcher dans la nature, maintenant qu’elle savait que c’était une meurtrière criminelle au service d’une guilde d’illuminés… de plus, elle pouvait livrer de précieuses informations sur sa guilde…

Elfie ne se voyait pas torturer cette adolescente, aussi folle soit-elle. Et elle avait peu d’illusions : Léïa ne donnerait certainement pas es informations de son plein gré… Que faire? Essayer, au moins! Et si ça ne donnait rien, elle pourrait toujours apporter la jeune fille à quelqu’un qui avait l’habileté de lire dans les pensées…

Elfie reporta son regard sur Léïa… son absence de peur lui tapait sur les nerfs. Si elle croyait qu’elle ne pouvait pas se montrer redoutable, elle se trompait!

-Ce que je vais faire de toi? Te torturer pour que tu me révèles le repaire de ta guilde, puis te tuer et pourchasser et abattre un à un toute ta guilde…
et ton Erwan.

Voilà. Elfie avait lu dans l’esprit de Léïa- plus ou moins volontairement, comme cela lui arrivait souvent- le nom de ce personnage. Elle ne savait rien de plus sur lui, mais comme Léïa avait l’air d’y tenir, ce pouvait être un atout.

- À moins que tu ne parles, auquel cas j’épargnerai peut-être ton… ami. Où est le repaire de la guilde?

J'eu un regard inquiet sans le vouloir. Sur que cette folle lisait dans les pensées.

"Me tuer, lui dis-je avec un sourire moqueur, et me torturer avant? Bof. Et je rirais bien si tu t'en prenais à la guilde, il te tuerais en moins de eux. Et Erwan n'est pas mon ami..."

Je le chassa de mes pensées. Sans succès. Je me faisait trop de soucis pour lui. Un paranoïaque en liberté.

"Bon tu me libère là? Je suis en train de perdre tout mon sang. (je désigna ma plaie béante) à moins que tu ne veuille me penser, ce que tu ne feras pas en méchante et sadique, tu devrais me libérer pour que je puisse aller assassiner d'autre personnes..."

Je me balança sr la chaise, histoire de la faire tomber, pour effrayer cette chère Elfie...

"Quand j'étais jeune, mon jeu préféré consistais à poursuivre les autres avec un couteau et en hurlant... Sympa , non?"

Je commença à chantonner tout en me balançant de plus en plus vite.

(tadam, me voici^^)
Erwan avait abandonné Yako après qu'ils aillent trouvé la maison. Il sentait que Léïa était à l'intérieur. Il se colla à la porte et écouta.

"Erwan n'est pas mon ami..."

*LÉÏA*

Erwan défonça la porte et se précipita sur sa blonde. En moins de deux, il l'avait libéré de ses liens, remise sur pied, embrassé et enlacé. Il se tourna ensuite vers la fille. Erwan n'avait pas le courage de l'affronter et préféra se téléporter à l'exterieur avec Léïa. Mais elle, elle était furieuse et voulait en finir avec soon adversaire. Erwan l'empêcha d'y retourner et la téléporta plus loin. Il prit son bras dans sa main et vit quelque chose sur son épaule...

"Qu'est-ce que c'est, demanda-t-il en pointant le signe de la guilde. C'est le signe d'anarchie, non?

Elle se dégagea et lui répondit séchement:

"Oui, c'est le signe d'anarchie. Et de ma nouvelle guilde... C'est trop sympa, ils tuent tout le monde . Je suis sure que tu aimerais ça..."

Erwan toussota. Bon d'accord Léïa était un peu psycopathe...

"Hum, oui surement. J'ai entendu parler de cette guilde, ça à l'air très bien^^."

Il prit Léïa dans ses bras. Il avait eu si peur de la perdre...

**Mais qu'est ce que...!

Soudain, sans prévenir, la porte céda dans un grand craquement et un jeune homme aux cheveux blancs se précipita sur Léïa pour la libérer de ses liens. Tous se passa si vite qu'Elfie resta figé. Son cerveau parvint à peine à lui apprendre que cet homme était le Erwan dont elle venait juste de parler.

Elle les regarda s'enlacer, et réagit enfin. Faisant apparaître son sabre, elle s'avança vers les jeunes amants...

Trop tard! Ils avaient disparus!

Enragée, Elfie courut hors de sa maison, mais il n'y avait rien à voir, ils s'étaient téléportés plus loin.

- Oh... ******!

Elle rentra dans sa chambre en claquant la porte, et d'un geste de déception furieuse, planta violemment son arme dans la petite chaise de bois. Elle ratait vraiment tout!