Les huits Immortels
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Huits Dieux et Déesses se font la guerre pour savoir qui est le plus fort...
 
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 Libre comme l'air (privé Esteban)

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Ambre
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Ambre


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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyDim 17 Déc 2006 - 11:48

*Merde ... *

Le guerrier qu'elle combatait venait de sa placer directement à coté d'Ellora. Ambre, trop absorbé par le plaisir qu'elle aurait de tuer cet indésirable, ne l'avait pas vue s'approcher. Maintenant, il était à coté de son chef qui était totalement hors de combat, encore dans son était second. Ambre, courra en direction d'Iri, mais elle trouva étrangement ses pieds lourd et lent. Ambre, à son grand déplaisir, arriva trop tard, le temps que l'intru trace une entaille dans le bras d'Ellora.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhh !!!!

Elle lança un hurlement, roque, qui n'avait rien d'humain, un hurlement de rage, de guerre.

Frustré que sa proid ais blessé Iri, Ambre recommança à attaqué. La rage dédoublait la force de ses coups. Elle lacha ses armes pour attaqué avec ses griffes. Elle frappa devant, derrière, devant et encore derrière. Elle recu alors le message d'Ellana.

**Le capturé ??? pas la tué ??? ok ...*

Elle ravala le pourquoi qu'elle nourrait de dire. La guilde ne faisait jamais de prisonnier. Alors pourquoi aujourd'hui ??? Dommage, ça lui enlevait une belle proie.

Ambre changea de cible, arrêtant de visé son cou pour plustôt commencé à attaqué ses bras et ses jambes, de quoi le mettre hors de combat sans le tué. Et de toute façon, si jamais Irisae voulait le capturé, elle voulait sans doute qu'il lui révêle des informations importantes. Et Ambre adorait faire parler les gens ...
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Esteban Syen
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyDim 7 Jan 2007 - 7:38

Cette fois, c’était la fin. Il allait mourir c’était sûr. C’était très étrange comme impression. Il était un guerrier endurci, il avait vu la mort de près déjà. Il avait vu des personnes qu’il connaissait mourir. Et pourtant… Il n’était pas préparé. Il n’arrivait pas à réaliser que bientôt, il ne vivrait plus. Même l’énergie du désespoir semblait le quitter petit à petit. Dans les livres d’histoire, on parlait toujours des héros tombés au cours de batailles épiques. Qu’avaient-ils ressentis ? Eux aussi, ils avaient du sentir le sang qui se répandait au sol, la tête qui tournait, la douleur qu’on ne ressent même plus. Cette sensation unique. Il partait. Au moins, il espérait qu’Elfie s’en sortirait et qu’il ne serait pas mort pour rien. Mais la mort, c’est souvent bête et rarement utile. Difficile d’être un héros… Le bouclier magique qu’il avait dressé pour parer les coups d’Ambre s’affaiblissait de plus en plus, bientôt il ne serait plus d’aucune utilité et elle lui trancherait la gorge. Aurait-il mal ?

La douleur revint d’un coup, comme si l’air rentrait trop brutalement dans ses poumons. Une voix dans sa tête. Finalement, vivre était peut-être plus douloureux que mourir. Sa conscience se réveilla, et réactiva tous les nerfs parcourant son corps meurtri. La télépathe, encore elle ! Il lui restait des forces ? Il sentait ses pensées comme un souffle glacial parcourant son esprit. Pourquoi parlait-elle d’Elfie maintenant ? C’était une manœuvre pour le déconcentrer, il ne devait pas la laisser faire. Non, surtout pas…


**si elle savait…*

C’était le mot de trop. Le sans qui lui restait se mit à bouillonner et ses yeux virèrent soudainement au rouge sang. Non, il ne devait surtout pas laisser le démon s’emparer totalement de son corps ! Tandis qu’il luttait contre lui-même, sa force s’était tout de même multipliée et sa blessure commençait déjà à cicatriser comme par magie. De toute façon, il avait perdu trop de force pour que cet état puisse durer longtemps. C’était maintenant ou jamais. Finalement, il n’allait peut-être pas mourir aujourd’hui.

« RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Le hurlement qu’il poussa avait quelque chose de bestial. La magie disparut tandis qu’il reprenait son long poignard. Il reprit l’offensive de manière beaucoup plus agressive que tout à l’heure. Ambre parut déstabilisée par le changement assez imprévisible qui s’était opéré chez Esteban et ne put éviter totalement le coup. Elle protégea néanmoins ses points vitaux et ne fut touchée qu’à l’épaule. Le sorcier profita de ce bref laps de temps pour se retourner vers Irisae.

« TOI ! Tu n’aurais jamais du dire cela… »

Puis il se concentra de nouveau sur son combat avec la lycan. Les forces n’étaient toujours pas équilibrées, mais cela se présentait tout de même moins mal que tout à l’heure. Et Esteban était animé de ce désir de voir le sang coulé, surtout celui de cette femme si arrogante…

[Si quelqu’un débarque maintenant, je suis pas sûre qu’il reconnaisse qui sont les « gentils » Razz ]
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptySam 13 Jan 2007 - 17:14

[Non, pas toujours évident... voilà qui plairait à Iri!^^]

Ça n'avait pas marché.
Et je ne donnais pas cher de ma peau, en effet.
Ma première idée avait mis de Hélios dans une telle rogne qu'elle s'était transformée en une machine à tuer insensible et assoifée de mon sang.
La situation était catastrophique, mais ma deuxième idée géniale avait réussit à l'empirer encore...
Mes paroles avait jeté le sorcier dans un état de fureur indescriptible. Je reconnaissais nettement l'énergie du sang démoniaque, qui coulait dans mes veines à égalité avec le sang elfe, dans l'aura qui se dégageait de Syen. Il n'avait pas encore vraiment le dessus mais c'était une question de minutes, de secondes peut-être...
De toute façon, à ce moment-là, de Hélios m'aurait déjà règler mon compte.
J'étais si faible que la moindre égratignure drainait mon énergie de façon alarmante. Je jetai un coup d'oeil à l'estafilade rouge que la dague d'Esteban avait tracé dans la chair de mon bras. J'avais presque l'impression de voir la vie s'en écouler avec le sang... J'étais venu assister à la fin d'une autre, mais c'était la mienne qui se jouait finalement cet après-midi. J'allais vraiment mourir, ici, stupidement affalée dans l'herbe verte d'une prairie quelconque du royaume de l'air, sans autre témoin qu'une lycan psycopathe et deux guerriers guère mieux. Ma main ne pouvait même plus tenir une lame, j'étais aussi innofensive qu'un oiseau tombé du nid et aucun de mes adversaires ne m'accompagnerait dans la mort. Le destin jouait avec moi jusqu'au dernier moment et ne m'accordait pas même une fin glorieuse.

"Elle était partie avec sa seconde lycan et le faucon, une simple mission de routine, s'assurer du silence d'un individu potentiellement dangereux. Elle est morte, on ne sait pas trop comment ou pourquoi. Un coup de malchance, sûrement"

Tout ce qu'il y aurait à dire sur la mort d'Irisae Ellora... ils ne manqueraient pas de le dire, qu'il ne l'avait pas sauver, finalement, son fameux pouvoir... On ne médit pas sur les morts à voix hautes, mais ils le murmuraient bien, à la Corniche, quand ils se croiraient loin des oreilles de Dana.

Je me laissai retomber dans l'herbe, incapable même de me soutenir sur les coudes. L'herbe était douce sous moi, le ciel bleu au-dessus començaient à se teinter de pourpre et de doré. Le soleil se couchait. C'était un moment comme un autre pour mourir, plus beau que beaucoup, sans doute. Oui, une mort plutôt douce, finalement... Pas de douleur, à peine une sensation de vide. Les pensées continuaient à défiler dans ma tête, quelques secondes à peine s'étaient écoulé sans que je vois de Hélios. Le ciel coloré se mit à tanguer devant mes yeux. Je fermai les paupières et le vide m'avala.

(elle s'est juste évanouie, je précise! Ambre, vient sauver la situation, parce qu'on est mal barrées, là!)
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyVen 2 Fév 2007 - 18:04

(dsl du retard, le tends de me mettre en tête la situation, et d'admettre la défaite de la guilde !!!)

Ambre était en colère, le sang bouillonnait dans ses veines, elle sentait l'hivresse du combat l'envair. Elle allait le vaincre, comme elle avait vaincu tout le monde. Elle planta ses yeux dans les siens. Elle savait qu'elle allait le tué et cette certitude l'emplissait de joie. Le sentiment qui remplissait tout les yeux de ses victimes lorsqu'il savait qu'il avait perdu, tout perdu, Ambre le distingait dans les yeux d'Esteban. Ah ! Comme il était beau de voir des yeux brillé de désespoir avant de s'éteindre pour l'éternité. La lycan avait confiance de gagner ce combat, un peu trop peut-être ...

C'est alors, que le visage de son adversaire se durcit, ses trais se figère dans un rictus de guerre éffrayant et il poussa un long hurlement. Ses coup devinrent plus précit et plus dangereux. La pression de la lame contre les griffes de la lican était de plus en plus forte, presque insuportable. Ambre fit une feinte à gauche pour ensuite avoir le temps de s'emparer de son sabre. Malheureusement, son adversaire entrevit son mouvement et lui fit payer son erreur par un coup droit vers le coeur. Ambre n'eut la vie sauve que grace à sa vitesse surhumaine. Cependant, elle ne fut pas assez rapide pour évité totalement le coup. Ainsi, le long poignrad de son ennemie se logea dans son épaule et lorsqu'il est ressortie, Ambre vit que la lame était taché de sang. La lycan recula précipitament, portant la main à son épaule comme pour ce prouvé qu'elle était vraiment blessée.

Alors qu'Esteban hurlait contre Iri, la blessure d'Ambre eut le temps de cicatrisé et elle peu prendre son sabre à deux mains, rennonça à utilisé ses griffes. Si son épaule elle guérrissait à vue d'oeil, l'amour propre d'Ambre venait de prendre un grand choc. Il était rare qu'elle se fasse blessé durant un combat et encore plus, aussi stupidement. Bien qu'Ambre n'est jamais été une grande lumière, elle comprennait que la mission de routine prenait des proporsion plutôt extrème.

De nouveau, elle se jeta dans le combat, cette fois-ci, armé plus solidement. Elle aimait ses griffes parce qu'elles étaient rapides, fluides et ... meurtrière. Elle trouvait les sabres trop lourd et massif, mais ils étaient pourtant plus destructeur. la lame frapa le long poignard de son adversaire en projetant une poignée d'étincelles.

C'est ainsi que le combat reprit, plus dangereux qu'au début. Les coups que sont adversaire lui assénait était assez fort pour la faire reculée. Un pas, et puis deux. Ambre ne savait que faire, ainsi donc elle redoubla d'effort.

*Tant pis, pour ce qu'Iri ma dit, si jamais je le tue, ce ne sera que par légitime défence*

Elle s'accroupit pour évité un coup qui aurait pu la décapité lorsuq'elle entrevit iri sans sont champs de vision. Ellora tomba en arrière et ne bougea plus. La jeune femme au cheveux blonds se raprocha d'elle, meurtrière.

*ELLORA !?!?!?!? ELLLLLLLLLLLLLOOOOOOOOOOOORRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!*

Pourtant, aucune voix ne répondit dans la tête d'Ambre. Iri était-elle morte ?

La lycan ne comprennait pas ... Elle ne comprenait pas pourquoi tout avait tournée ainsi, aussi dramatiquement. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait être en train de se faire battre par un adversaire pourtant beaucoup moins impressionnant qu'elle. Elle ne comprenait pas pourquoi Iri ne lui répondait pas ... Pourtant, toute cette incompréenssion lui souflait au passage une solution, une réponse au circonstance. C'tait contre tout ses principes mais Ambre savait qu'elle devait agir ainsi. En temps normal, elle serait resté, se serait battu jusqu'au bout s'il l'aurait fallut mais il y avait Ellora. Cette femme représentait plus pour elle que sa dignité et son étique. Cette femme, c'était sa vie, son chemin, sa libertée. Ambre ne pouvait pas aussi lachement abandonné Iri alors que celle-ci avait tout fait pour elle. Ambre était son bras droit, sa conseillère. Jamais elle ne l'abandonnerait. C'était son devoir de la protégée, sa raison de vivre ...

Ambre détourna les yeux d'Iri, pour ce consentré sur Esteban. Elle joignit ses deux bras autour du pomeau de son sabre et frappa de toute les force dont elle était capable. Elle ne cherchait pas à le tué, seulement à le propulsé le plus loin possible. Ambre se détourna et courru plus vite qu'elle n'avait jamais courrue. Elle se dirigea vers Iri et la prit dans ses bras pour la logé sur son épaule. Elle jeta un regard sur Esteban. De ses yeux de lune devenuent glaciale. Ils en disait pourtant longs : revanche ...

Ambre regarda ses fuites possible. Elle se trouvait dans une clairrière occupé par une tour, c'était tout. Sa seule issue possible était la forêt, à un demi lieux de distance devant elle. La lycan savait qu'elle jouait gors mais pourtant elle n'ésita pas. Elle allait s'aprété à courir, lorsuque la fille blonde se dressa devant elle, lui barrant le chemin. Ambre s'élança tout de même, arrivé à son niveau, elle lui asséna un violent coup de plat de la lame directement sur le tête, ayant pour but de l'assomé.

Enfin, la voie était libre. La lican courrut de toutes se jambes, de toute ses forces, à la vitesse maximale que sont pouvoir lui permettait. C'est ainsi qu'Irisae et Ambre fuire le combat.

Lorsqu'elles furents à des lieux de la Volière, Ambre tomba à jenou, totalement épuisé. La corniche n'était plus vraiment loin mais elle devait reprendre son souffle, reprendre ses force ne serraisse qu'une seulement seconde. La lycan avait les poumons en feu d'avior autant courrut.

C'est alors que la triste vérité, lui sauta au yeux, La confrérie de la rose blanche avait triomphé de se premier combat.

*Ils ont gagner une bataille, mais pas la guerre !*
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyMar 13 Fév 2007 - 17:40

Le combat s’annonçait plus ardu que ce qu’Esteban avait prévu, même avec l’aide du sang démoniaque. Cette lycan était forte… Même si elle était une femme. Il ne pouvait pas se laisser battre par un membre du « sexe faible » tout de même ! Son instinct machiste était multiplié par ce côté presque animal du démon qui sommeillait en lui. Malgré tout, Ambre reculait, même après avoir sorti son sabre. Lequel était d’ailleurs beaucoup plus impressionnant et meurtrier que la dague du sorcier. Mais c’était à peine s’il s’en rendait compte, vu l’état de fureur avancé dans lequel il était. Et l’autre continuait à céder du terrain. Un pas, puis deux… Le démon reprenait confiance et se battait avec plus d’ardeur, sentant qu’il pourrait peut-être finalement s’en tirer sans trop de dégâts…

La situation sembla se retourner quand il tenta un coup en direction de la gorge d’Ambre. Celle-ci l’esquiva sans trop de peine grâce à sa vitesse surhumaine, pouvoir qui agaçait passablement Esteban qui n’arrivait pas à l’atteindre malgré tous ses efforts. Il ne comprit pas tout de suite les événements qui suivirent. En fait, il eu à peine le temps de voir le sabre de la lycan arriver à toute vitesse vers lui. Elle avait apparemment mis toute sa force dans son coup. S’il était touché, il était mort ! Mais son bras refusait de bouger assez vite pour parer, ses jambes de se détendre assez rapidement pour esquiver. Il ne du son salut qu’à un bouclier magique qu’il mit en place de manière in extremis. Cela fut suffisant pour empêcher la lame de le couper en deux, mais pas pour diminuer la force du coup.

Le sorcier reçut l’impact à l’estomac, juste en dessous de sa première blessure. Son souffle fut coupé par la violence du coup et il cracha même un peu de sang. Le reste se passa comme au ralenti. Il sentit son corps décoller du sol, s’envoler dans les airs avant de s’écraser à nouveau brutalement, fatalement attiré par la gravité terrestre. Il avait atrocement mal. Ce dernier coup venait s’ajouter aux nombreuses blessures qu’il avait déjà reçues au cours du combat. Même le sang démoniaque semblait faiblir et il ne parvenait presque plus à se régénérer. Ses yeux reprirent petit à petit une couleur normale tandis qu’il essayait, haletant, de se redresser.

Il eut juste le temps de voir Ambre s’enfuir au loin en portant Irisae. Ainsi elle avait abandonné le combat pour sauver son maître… Esteban se laissa retomber au sol, épuisé. De toute façon, il n’avait plus la force de les poursuivre. Il était encore vivant, il pouvait s’estimer heureux, c’était plus que ce qu’il espérait. Il n’aurait jamais pu imaginer que la Guilde soit si forte. Si jamais ils déclanchaient réellement une guerre, cela risquait d’être plus problématique que ce qu’il avait prévu. D’autant plus que leurs compétences semblaient variées. Il se demandait si les Dieux sauraient réellement faire face à la situation. S’ils étaient tous comme Lilia, il avait de sérieux doutes. Tout de même, deux guerrières et un stupide oiseau qui réussissaient à le mettre à mal alors qu’il était épaulé par…

De Helios ! Il l’avait complètement oubliée. Où était-elle passée ? Elle s’était pourtant relevée après qu’il est détruit l’emprise mentale qu’Irisae avait sur elle. Il l’avait même vu attaquer le faucon. Alors pourquoi n’apparaissait-elle pas dans son champ de vision. Et merde… Elle n’avait pas intérêt à être morte ! Et puis d’abord, pourquoi il s’inquiétait pour elle ? Parce que c’était une alliée et qu’il fallait venir en aide aux alliés, oui, c’était cela. Enfin toujours est-il qu’il devait essayer de voir ce qu’elle était devenue. Au prix d’un grand effort, Esteban se mit donc debout. C’était tout de même plus pratique pour chercher quelqu’un que couché dans l’herbe haute.

Elfie n’était pas bien loin, à une dizaine de mètre tout au plus. Elle était couchée à même le sol, mais semblait plus gravement atteinte que lui. Normal, elle était nécessairement plus faible puisqu’elle était de sexe féminin. C’était tout de même préoccupant. Le sorcier s’approcha en boitillant légèrement et en grimaçant beaucoup à cause de la douleur qui se répandait dans tout son corps. Arrivée près de la guerrière, il se laissa tomber à genoux pour constater son état. Il ne pratiquait habituellement que la magie de combat, mais il connaissait bien quelques sorts de soin de base.

Il tourna donc délicatement la guerrière pour qu’elle soit totalement allongée sur le dos. Elle semblait avoir pris un sérieux coup sur la tête, mais elle n’était qu’assommée et très affaiblie. En gros, rien qui ne remette en cause son diagnostic vital. Mais par acquis de conscience, il valait mieux lui prodiguer les premiers soins. Il appliqua donc la paume de sa main droit par-dessus sa main gauche avant de poser cette dernière sur la poitrine d’Elfie. Il eut un petit frisson de réticence qu’il repoussa rapidement. Il se concentra à envoyer ce qu’il lui restait d’énergie dans les cellules de la guerrière pour qu’elles se régénèrent plus vite, psalmodiant des formules incompréhensible.

L’inconvénient de ce genre de magie, c’est qu’elle pompait petit à petit l’énergie vitale de celui qui l’utilisait, plus que pour la magie de combat. Esteban, dans son état de fatigue avancée, avait oublié ce « léger » détail. Quand il se sentit partir, il était trop tard. Il dodelina un peu de la tête avant de s’effondrer, littéralement allongé sur Elfie, ce qui donnait un spectacle assez… douteux si l’ont considérait la scène de loin et sous un angle extérieur. Mais au moins la jeune femme devrait se réveiller assez rapidement…


[Jamais fait un aussi long post sans parler moi XD Esprit total open powa Razz Bon j'avais envie de mettre une petite connerie sur la fin, histoire qu'Elfie ait une jolie surprise quand elle se réveillera Razz ]
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptySam 24 Fév 2007 - 9:10

(je sais pas si ces évènements se passent avant ou après ou Léo, mais bon, on va dire que c’est avant, ok?)

Un vide bienfaisant habitait Elfyora de Helios. Elle ne ressentait, ne sentait plus rien. Un peu plus, et elle n’était plus rien. L’obscurité l’avait envahie toute entière, ou presque. La minuscule part d’elle-même qui avait résisté à l’inconscience priait pour que les choses restent toujours ainsi : paisibles, mortes, absentes.
Mais bien sur, c’était impossible.

Peu à peu, une lueur perça l’obscurité et la dissipa entièrement. Le corps d’Elfie se réveilla d’abord, du bout des orteils à la racine de ses cheveux blonds cendrés. La sensation de l’herbe, du vent doux, d’un corps chaud contre elle, de sa tête qui élançait vilainement, là où Ambre l’avait frappé, du sang qui coulait sur sa joue déchirée par le faucon comme des larmes écarlates.
Puis, ce fut sa conscience. Un instant, tout resta en suspens, et elle se demanda qui elle était, où elle était. Soudain, elle s’aperçut d’une sensation de douceur dans sa paume. Comme si elle était refermé sur quelque chose de duveteux comme…
L’image d’une petite plume blanche, flottant sur une fontaine, une mer de sang écrlate apparut avec une netteté terrifiante, derrière ses paupières closes. Un cri déchirant, un goût de mort.
Le voile fragile se déchira. La réalité s’engouffra dans la plaie béante, et la rattrapa comme un raz-de-marée mortel.

Elle hoqueta, le souffle coupé et ouvrit les yeux pour échapper à la vision de son âme dévastée, hanté par la folie et la souffrance.
Ses yeux virent le ciel illuminé par le soleil couchant. Une nouvelle fin, une autre fin. La sienne? Était-ce cela, sa fin? Condamné à errer dans son propre esprit détruit par la folie et la terreur. Jusqu’à sa mort. Sans avoir connu la gloire, sans avoir connu l’amour. Condamné à pleurer des larmes d’amertumes et de souffrances tous les jours qui lui restaient à vivre, prisonnières des souvenirs de ces instants d’un après-midi sur les plaines vertes du royaume de l’air, prisonnières des souvenirs qui la brûlaient comme une plaie au fer rouge…
Condamné à sentir roder la folie, toute proche, à la limite de la souffrance et du désespoir, à la guetter à chaque instant, comme une bête, comme un fantôme…

Les larmes montèrent dans ses yeux et roulèrent sur son visage, se mêlant au sang qui la couvrait, et piquant sa plaie sur la joue. Les souvenirs revenaient par éclair, horribles.
Tremblantes, elle s’accrocha de toutes ses forces au corps d’Esteban, tout contre elle, toute pudeur oubliée. Était-il mort lui aussi? L’horreur avait-il une fin? La chaleur qui se dégageait de ce corps puisant était-elle une illusion, elle aussi?

De toutes ses forces, elle hurla sa terreur. Elle hurla, longtemps, et son cri se répandit sur les collines avec l’obscurité de la nuit toute neuve. Elle sanglota, violemment, suffoquant, ses doigt férocement enfoncés dans le manteau du sorcier, sa tête enfoui dans ses cheveux argentés mouillés par son sang et ses larmes. Elle s’accrocha Esteban comme une bête sauvage, avec tout ce qui lui restait d’espoir et d’amour. Elle s’accrocha, résistant à la chute finale, à l’abîme qui voulait l’avaler, résistant à la folie.

(pfiou! voilà, fini!)
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyVen 13 Avr 2007 - 7:32

Dans l’esprit d’Esteban, c’était le black out complet. Il n’avait même plus la force de penser, de se souvenir, ni même de souffrir. Juste… Rien. Le vide total. Ni noir, ni blanc, ni même gris. Plus de couleur, plus d’odeur, plus de son. Plus aucune sensation. Ce n’était ni reposant, ni fatiguant. Le temps ne passait plus, comme stoppé en plein élan. Il aurait pu rester une seconde ou une semaine dans cet état, il n’aurait pas fait la différence. Vidé de toute son énergie magique, le sorcier semblait être revenu à l’état de minéral, inerte. Il avait déjà un cœur de pierre après tout, alors n’était-ce pas l’évolution logique des choses ? Mais Esteban n’en savait rien, il n’en avait rien à faire. Il restait là, masse de chair amorphe, étendu sur Elfie. N’importe qui aurait pu les trouver et les achever d’un coup de dague. C’aurait vraiment été une mort stupide. Mais ce n’était pas encore pour aujourd’hui, ils avaient encore droit à un sursis.

Car Esteban sentit quelque chose. Un picotement sur sa joue. De l’eau qui coulait doucement pour aller finir sa course nichée dans son cou. Une goutte, bientôt suivi d’autres. De la pluie ? Il n’arrivait pas à savoir, tout ce que son esprit arrivait à distinguer c’était la sensation de ce liquide sur sa peau. Puis le picotement se fit plus net eu niveau d’une de ses blessures. Du sel. De l’eau salée. La mer ? Non, ce n’était pas ça… Des larmes ? Qui pleurait sur lui ? Il était peut-être mort, et quelqu’un le regrettait finalement. Mais non, il était toujours en vie puisqu’il ressentait toujours les choses. Mais ses autres sens ne semblaient pas vouloir retourner au contact du monde extérieur, le laissant de l’hésitation et l’ignorance. Même ses souvenirs semblaient masqués par un voile.

Ce fut la vue qui revint ensuite. Péniblement, il ouvrit un œil. Du vert : de l’herbe. Du bleu : le ciel. Et du rouge. Du sang. Il était couvert de sang. Il distingua aussi un morceau d’étoffe qui ne lui appartenait pas. Il y avait quelqu’un d’autre. Ah oui, il sentait ses mains dans son dos. Quelqu’un qui le serrait contre lui, qui s’accrochait à ses vêtements. Mais qui ? C’était frustrant à la fin de ne pas pouvoir associer ses sensations à quelque chose de concret, de ne pas comprendre. Il se sentait comme un enfant qui découvre le monde, mais qui ne sait pas à quoi correspond ce qu’il voit, ce qu’il sent. Petit à petit, le gout et l’odorat lui était revenu également. Il sentait plus nettement le sel sur ses lèvres et le sang séché qui les couvrait, lui et l’Inconnu.

L’ouïe se débloqua à son tour. Ce qui n’était pas forcément une bonne chose. Un cri déchira ses tympans. Quelqu’un hurlait, pleurait, souffrait. L’Autre ? Il sentait maintenant son souffle contre lui, sa voix de femme lui résonnait dans les oreilles. Un frisson lui parcourut l’échine. Le corps féminin qui se blottissait contre lui, il le connaissait. Mais qui ? L’image de sa mère lui apparut avec sa violence habituelle. Elle, il ne parvenait pas à la détester. Il ne pouvait qu’être effrayé par cette femme. Inconsciemment, il se recroquevilla légèrement sur lui-même, comme il l’avait fait souvent quand il était enfant. Mais non, ce n’était pas elle. Maman criait souvent, mais Maman ne pleurait jamais. Qui alors ? Il n’arrivait pas à distinguer son visage.

Puis le voile de souvenir se déchira. Les images du combat lui revinrent : Ambre, Irisae… Et de Helios. C’était elle ? Il distingua une mèche de cheveux blonds. Mais non, elle était une guerrière de la lumière, forte et fière. Les combattants ont-ils aussi le droit de pleurer ? Il ne s’était jamais posé la question avant. Peut-être que oui en fait. Il tenta de bouger pour avoir la confirmation de l’identité de cet Autre. Chaque mouvement lui demandait un effort inhabituel. Chacun de ses muscles était douloureux. Bouger lui tira un grognement de douleur. Il finit par se redresser en position assise pour découvrir que c’était bien Elfie qui pleurait dans ses bras, prostrée contre son torse, échevelée et ravagée de larmes. Esteban se bloqua complètement, son esprit refusant à nouveau de fonctionner. C’était épidermique. Il ne savait absolument pas comment agir. Il ne pouvait tout de même pas la repousser, il n’était pas un démon, il n’était pas comme Elle.


« De Helios ? »

Il n’avait pas parlé fort, sa voix était un peu enrouée.

« Tout va bien. Ils se sont enfuis. Calmez-vous »
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyLun 14 Mai 2007 - 15:11

Elle ne criait plus, elle tremblait. Elle gémissait, serrant les paupières, crispant la mâchoire... Elle serrait Esteban contre elle, avide de cette vibration qui le traversait, les traversaient tous les deux. Ces battements de coeur, qui se propageaient dans son corps, si bien qu’elle ne savait plus si il était vivant et elle morte ou si c’était lui qui était mort et elle que la vie ne voulait pas abandonner.
Elle resta ainsi, à se repaître de la vibration du sang et de la vie, sans savoir si le silence et la nuit s’étaient vraiment répandu sur les plaines ou s’ils étaient seulement à l’intérieur d’elle-même, l’oppressant.
Puis, il y eut ce moment, au bout de quelques secondes ou de quelques heures, où il bougea. Il se redressa, péniblement, il s’arracha à elle et elle retomba dans l’herbe refroidie par la nuit. Ainsi, il n’était pas mort et elle non plus, apparemment. Elle ne parvint pas à éprouver un quelconque soulagement, rien d’autre qu’un sentiment d’abandon et la tristesse qu’il ait briser le courant qui les unissait. Elle se redressa à son tour, s’asseyant dans l’herbe. Il n’avait pas voulu la repousser, mais elle était tombée quand même. Elle n’était qu’une poupée sans force, qui attendait qu’on l’échappe pour éclater en mille morceaux. Elle leva le regard sur lui. Il disait quelque chose, mais elle ne comprenait pas. « Ils étaient partis ». Ils étaient partis... ah oui, elle se souvenait, la lycan la fille aux cheveux blancs. Ils étaient partis... oui, sans doute... Qu’importait, elle aurait voulu partir, elle aussi, mais elle restait là, avec cette douleur dans son esprit.
Il lui disait de se calmer, aussi. Se calmer, tout allait bien... Tiens, c’était vrai, elle pleurait toujours. Mais pourquoi pleurait-elle, puisque tout allait bien? Elle aurait du rire, oui, elle avait envie de rire, maintenant, rire d’elle, sûrement, pauvre poupée.
Et elle éclata de rire. Elle rit, « tout allait bien ».
Esteban ne riait pas, lui, elle ne l’entendit pas. Il devait la trouver folle, sûrement. Elle-même se trouvait folle, complètement folle. Elle était folle.
Dans la nuit, elle parvenait à peine à distinguer son visage. Elle aurait aimé voir ses yeux, pourtant, parce qu’elle ne se souvenait plus de leur couleur, un autre détail, noyé dans sa mémoire qui clapotait et la brûlait comme un océan en fusion. Mais elle se souvenait qu’ils étaient beaux, ça oui, beaux et froids.

Elle leva la main, et une bulle de lumière, chaude mais diffuse, enveloppa leur tête. La lumière chaude projetait de longues ombres sur le visage du sorcier, soulignant la ligne de la mâchoire, le nez. Elle distinguait toujours à peine son regard, caché dans l’ombre, étincelant secrètement. Elle sourit lorsque se souvint de sa couleur, faisant craquée le sang et les larmes séchées sur ses joues. Puis, presque aussitôt, le sourire disparut, comme le passage surréel, incertain, d’une étoile filante. Elle respirait plus vite, la poitrine compressée, elle avait envie de s’enfuir, de partir, loin. Rejoindre Luce, le royaume de la lumière, son ancienne vie, normale, rassurante. Esteban ne voulait pas d’elle, il n’avait jamais voulu d’elle, elle ne savait pas pourquoi, mais il la haïssait, elle en était certaine.

Elle aurait du baisser les yeux, se lever et lui dire adieu et merci, mais elle ne se résoudait pas à s’arracher à son regard. Dans ce regard, elle ne se souvenait plus qu’elle était folle, elle ne se souvenait plus qu’elle avait mal. Elle ne pouvait pas partir, elle ne vivrait pas sans Esteban, maintenant.
Elle se força à détourner le regard une dernière fois, sans succès. Elle ne vivrait plus sans lui.
Alors, elle se pencha et posa ses lèvres sur les siennes.


(Oups! Désolé Elfie, je viens de signer ton arrête de mort, là ^^'. pitié pour ma petite Elfie, Esteban... Elle n’a plus toute sa tête.)
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MessageSujet: Re: Libre comme l'air (privé Esteban)   Libre comme l'air (privé Esteban) - Page 2 EmptyVen 14 Sep 2007 - 18:33

[Wa, c'était si vieux que ça ? XD Un peu d'aide de Radio Head - No surprises]

Elle s’était effondrée, comme une poupée de chiffon, sans volonté, sans vie, sans âme. Esteban avait eu peur que ce soit de sa faute : une fille, c’est fragile, il ne savait pas ce qu’il fallait faire quand on ne voulait pas leur faire de mal. Une chose qu’il avait oublié d’apprendre. Blesser les autres, c’était si facile, évident, naturel même. Les réconforter, cela demande de comprendre, de s’oublier soi-même quelques instants pour mettre son esprit au diapason de celui de l’autre. Exercice difficile, voire périlleux ! Et si jamais, par empathie, on finissait par éprouver de la sympathie pour cet autre ?

Avant qu’il ait pu se décider sur la conduite à tenir, Elfie partit d’un grand rire sonore. La pensée qu’elle était folle ne lui effleura pas vraiment l’esprit, au vu de la stupeur qui le frappa. Un rire de cette nature, pure soupape de sécurité après un trop plein de tension, il n’en avait jamais vu un tel usage. Cette fille était réellement différente. Bizarre aussi sans doute, mais unique. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Il était bien incapable de trancher de manière arbitraire pour une fois. Mais il aimait bien ce rire, il sonnait juste. Humain. Comme il aurait voulu pouvoir rire lui-même, sans doute.

Une bulle de lumière dissipa les entraves qui s’étaient posées dans son esprit. C’était doux, chaud, étonnement agréable. Ses nerfs semblèrent se détendre d’eux-mêmes sous l’effet de cette douce chaleur, comme des cordes de guitares trop tendues. Ce n’était pas normal, assez risqué pour être honnête : mais il était trop fatigué pour s’en soucier. Trop captivé par les yeux dorés qui le dévisageaient aussi. La tête dans du coton, son interface avec la réalité semblait diminuer de plus en plus. A tel point qu’il ne réagit pas tout de suite au baiser de la jeune femme.

En fait il ne réagit pas du tout. Toute l’énergie dont il disposait était dirigée vers son cerveau qui fonctionnait à toute vitesse. A tel point que toute la chaleur produite par la bulle de lumière semblait s’être évanoui. Il en frissonnait presque. Une raison. Il y en avait forcement une ! Une explication logique, rationnelle… Ou même si ce n’était pas le cas ! Esteban aurait accepté de se raccrocher à n’importe quoi, pourvu qu’il n’ait pas à classer De Helios au niveau de toutes ces filles de bas étages qui le révulsaient. La fatigue, l’émotion du combat ? Cela ne pouvait être que cela ! Il la saisit doucement par les épaules – toujours cette peur de lui faire du mal – pour lui dire d’une voix qu’il voulut neutre, mais qui tremblait légèrement sous le coup de l’émotion.


« De Helios ? Qu’est ce qui vous prend ? Reprenez vos esprits ! »
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